«Cette troublante découverte devrait servir d'avertissement aux hauts dirigeants et les inciter à renforcer la capacité de résilience de leurs employés, en tissant des liens privilégiés avec eux et en les inspirant de façon plus profonde et significative. Sinon, les hauts dirigeants risquent de provoquer le désengagement massif de leurs employés», souligne Alex Jakobson, directeur, Amérique du Nord, de RogenSi.

La résilience? C’est ce qui reflète la capacité d'une personne d'offrir un rendement supérieur et de se développer en surmontant l'adversité. Sans elle, les entreprises perdent inéluctablement en productivité, puisque leurs employés se dégagent de leurs responsabilités à l'égard de leurs résultats et jettent le blâme sur leurs leaders pour leur piètre performance.

Les 25-35 ans sont les plus désappointés

Voici les principaux faits saillants de l’étude :

- Les employés se passionnent pour leur travail et possèdent une solide éthique du travail, mais leur confiance en la capacité de leurs leaders est ébranlée ou faible. Ainsi, leur motivation est variable et s'amenuise. Ils souhaitent une plus grande autorité de la part de leurs leaders sur l'établissement d'orientations claires et de processus appropriés qui, à leur tour, permettront d'obtenir un meilleur rendement.

- Les employés canadiens sont les plus passionnés et possèdent l'éthique du travail la plus solide parmi tous les pays sondés. Toutefois, ils n'éprouvent pas une stabilité émotive en milieu de travail.

- Plus que tout autre groupe d'âge, les jeunes employés (âgés de 25 à 35 ans) ont perdu confiance collectivement en leurs leaders et en leur entreprise, croyant qu'il n'y a pas suffisamment de compétences, de stratégie, de travail d'équipe ou de leadership pour relever avec succès les défis à venir. Ils sont plus stressés, plus incertains et plus distraits que leurs collègues.

- Les effectifs de vente ont été les plus durement touchés par les défis actuels. D'après l'étude, ils ont des connaissances limitées pour relever les défis à venir, sont peu rassurés par les compétences de leurs collègues, et sont peu enclins à solliciter l'appui de leurs supérieurs.

- La demande pour des leaders plus solides provient non seulement des travailleurs de bureau, mais aussi de toutes les industries et de tous les échelons hiérarchiques. Fait intéressant, le sondage a révélé que les employés de l'industrie minière et de l'industrie du secteur primaire sont ceux qui ont le plus besoin de leaders engagés, suivis de près par les employés qui oeuvrent dans l'industrie des technologies de l'information et dans les domaines médical et pharmaceutique.