Les fusions et acquisitions à un sommet au Canada

Publié le 03/08/2011 à 14:53, mis à jour le 05/08/2011 à 12:33

Les fusions et acquisitions à un sommet au Canada

Publié le 03/08/2011 à 14:53, mis à jour le 05/08/2011 à 12:33

Par Marc Gosselin

[Photo : Bloomberg]

Malgré un climat financier incertain aux États-Unis et en Europe, les entreprises canadiennes ont multiplié les annonces de fusions et acquisitions au deuxième trimestre, indique un rapport de la firme PricewaterhouseCoopers (PwC). Au total, 836 transactions totalisant 57 milliards de dollars américains (G$ US) ont été annoncées au pays, ce qui en fait le meilleur trimestre depuis la crise de 2008.

Le volume de transactions et le montant total ont cru, respectivement, de 6 et 14 % par rapport au premier trimestre de 2011. Lorsque l’on compare les volumes et le montant des transactions au deuxième trimestre de 2010, on parle de hausses de 10 et 64 %.

L’immobilier en tête

Les secteurs de l’immobilier, de la finance et des ressources naturelles ont principalement contribué à cette croissance. Dans l’immobilier, PwC a noté la conclusion de 90 transactions pour un total de 9,7 G$ US. Les fusions et acquisitions ont principalement eu lieu en Europe, au Canada et en Australie. Un changement de tendance : au trimestre précédent, les transactions ont été enregistrées surtout dans les marchés émergents.

Parmi les principales transactions, notons l’achat, par la fiducie Dundee, de 295 immeubles commerciaux en Allemagne (1,09 G$ US) et celui de cinq centres d’achats canadiens par la fiducie Primaris Retail (584 millions de dollars américains).

« Une tempête parfaite s’annonçait cette année pour le marché canadien des fusions et acquisitions. Pourtant, il est intéressant de noter que plusieurs des transactions annoncées au deuxième trimestre s’étaient attribuables à la perception des marchés l’an dernier », explique dans un communiqué Kristian Knibutat, leader canadien de PwC en matière de fusions et acquisitions.

Le spécialiste s’attend à un ralentissement du secteur en raison des récents tourments aux États-Unis et en Europe. Toutefois, le Canada fera mieux que les autres pays industrialisés, ajoute-t-il.

 

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