L'aspect biologique de ses produits n'est même pas un atout pour vendre dans les magasins spécialisés, croit M. Addey-Jibb. «Les gens ne sont pas habitués d'acheter [leur bière] là.» Il est d'avis que «les gens n'achètent pas à cause de ça. Tout au plus, c'est un bonus pour nos clients. On le fait par philosophie, pour aider les producteurs locaux.»
La clé pour démarrer
Se spécialiser (les coûts d'entrée sont élevés, d'où l'importance de démarrer par une offre restreinte) + Avoir un bon fonds de roulement. «Nous étions trop petits lorsque nous avons commencé, estime Daniel Addey-Jibb. La demande est arrivée et nous n'avions pas le volume nécessaire pour y répondre.»
LES FAITS
Les achats de produits alimentaires biologiques se sont accrus de 15 % au Québec en 10 ans. - de 70 à 75 % de l'offre est importée ET À peine 3 % de la production québécoise est bio. - Les ventes au détail des magasins d'aliments spécialisés ont connu une hausse de 35 % de 2004 à 2009. - Le «sans-gluten» a enregistré une hausse de 10 % en 2010 seulement. Sources : Équiterre, Fédération de l'agriculture biologique du Québec, Statistique Canada, Agriculture et agroalimentaire Canada
LE CASTOR
En deux ans, la Microbrasserie Le Castor est passée d'une production de 24 à 264 hectolitres (hl) par année, et ses bières se retrouvent dans 300 points de vente.
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