La fondatrice du Centre funéraire Amicus était la seule à croire à son projet

Publié le 07/10/2010 à 15:48, mis à jour le 07/10/2010 à 15:47

La fondatrice du Centre funéraire Amicus était la seule à croire à son projet

Publié le 07/10/2010 à 15:48, mis à jour le 07/10/2010 à 15:47

À la mort de son chien, Angelica Aiello se résoud à abandonner le corps de son fidèle compagnon à la SPCA qui en dispose.

Cette douloureuse expérience lui donne l'idée de mettre sur pied un service d'accompagnement à l'incinération et à la mise en urne des animaux domestiques. Du même coup, elle trouve un nouveau débouché pour l'entreprise familiale, spécialisée dans la construction de monuments funéraires, dans l'est de Montréal.

Pour mener à bien son idée, Mme Aiello doit convaincre son entourage. Son père ne croit pas à la rentabilité du projet, pas plus que son frère Ian. Elle n'abandonne pas son idée pour autant. " J'avais constaté que le Québec accusait un retard de 5 à 10 ans dans le domaine ", affirme-t-elle.

Déterminée, Angelica Aiello étoffe son plan d'affaires; elle réalise une étude de marché, assiste à un congrès international, puis rencontre des entrepreneurs en Ontario et aux États-Unis. Ceux-ci la rassurent quant à la rentabilité potentielle de son projet.

La jeune femme n'en démord pas : le Centre funéraire Amicus voit le jour en mai 2008. Son frère se lance avec elle; il est responsable des ventes et du marketing.

Amicus a des ententes avec certains vétérinaires de la région de Montréal, qui peuvent proposer un service quand les soins ne suffisent plus. L'entreprise devient enfin rentable. " C'était un service recherché. Cette année, nous allons doubler nos revenus ", assure-t-elle, sans vouloir donner de chiffres. " Nous avons des clients jusqu'à Rouyn-Noranda ", ajoute-t-elle. Ces propriétaires de chiens et de chats viennent à Montréal pour assister à l'incinération de leur animal, avant de repartir avec les cendres de leur compagnon à quatre pattes.

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