B.M. - Je ne crois pas. Il y a un tas d'entrepreneurs sociaux qui bâtissent de vraies entreprises profitables. Ces entreprises offrent de nouvelles possibilités d'investissement. Les capital- risqueurs devraient le reconnaître. Et se montrer futés en ajoutant des entreprises sociales à leur portefeuille. Et puis, il existe bien des capital-risqueurs spécialisés pour certains secteurs. Alors, pourquoi pas des capital-risqueurs spécialistes de l'entrepreneuriat social ?
D.B. - Vous incitez les entreprises à la philanthropie parce que c'est bon pour les affaires. Mais aussi, bon pour lutter contre la petite politique au bureau. Expliquez-nous.
B.M. - Toutes les entreprises ont leurs foyers de tensions, leurs petites luttes internes. Il faut faire tomber la pression. L'évacuer. Il existe plusieurs méthodes. Travailler ensemble autour d'une cause fait partie de ces moyens.
D.B. - Vous n'avez pas connu que des réussites. Parlons de votre passage à la célèbre émission The Amazing Race...
B.M. - Ce n'est pas le moment le plus brillant de ma vie. En 2001, ma soeur Paige et moi avons postulé pour l'émission Survivor. Nous n'avons pas été retenus, mais le producteur nous a parlé de l'émission The Amazing Race qui allait débuter. Nous avons été retenus pour la deuxième saison. Paige et moi avons terminé troisièmes, ratant de quatre minutes le prix d'un million de dollars. Ma soeur m'en veut encore. Et tout ça, parce que je n'ai pas demandé mon chemin...