Devenir consultant: les clés pour réussir

Publié le 30/01/2013 à 17:30, mis à jour le 11/10/2013 à 08:10

Devenir consultant: les clés pour réussir

Publié le 30/01/2013 à 17:30, mis à jour le 11/10/2013 à 08:10

La préparation du projet

Beaucoup de consultants échouent dans leur projet parce qu'ils veulent aller trop vite, selon Yves-André Perez. " Pour mettre toutes les chances de son côté, on doit consacrer de huit à douze mois à la préparation du projet. " Tout comme le démarrage d'une entreprise, cette préparation passe par l'élaboration d'un plan d'affaires et la réalisation d'une étude de marché.

Ne travaillez pas en vase clos. Soumettez votre idée à des collègues, à des coachs, à des consul-tants ou à des conseillers en ges-tion, à des clients potentiels. Et attention à l'éparpillement ! Il est préférable d'articuler son offre au-tour de deux ou trois grands axes. " Certains commettent l'erreur de toucher un peu à tout, dit Daniel P. Baril. Quand on accepte un mandat alors qu'on n'y connaît pas grand-chose, on risque de décevoir le client, ce qui entraîne un bouche à oreille négatif. Il vaut mieux se spécialiser dans un créneau. "

Il est judicieux de se démarquer. François Lavallée, d'Aliter Concept, se spécialise dans les formations conformes aux normes de l'industrie pharmaceutique. Sa marque de commerce ? Des formations dynamiques et surprenantes. " Mes interventions sont conçues comme des spectacles, explique celui qui se définit comme un " formativateur ". Le message reste donc longtemps dans la mémoire des gens. "

Ensuite, il est bon de valider son offre avec deux ou trois mandats- tests. " Ces mandats doivent se rapprocher le plus possible de la réalité : on doit intervenir dans une vraie situation, estime Yves-André Perez. Il doit également y avoir facturation, peut-être pas au prix du marché, car on est en rodage, mais facturation quand même. " Personne n'est prêt à payer ? Posez-vous de sérieuses questions quant à votre avenir comme consultant.

Dans la pratique, toutefois, peu de consultants en devenir réussissent une démarche aussi rigoureuse. Plusieurs sont tentés par l'aventure et saisissent l'occasion quand elle se présente, sans trop de préparation. François Lavallée, par exemple, a quitté son emploi de formateur au sein d'une grande société pharmaceutique il y a deux ans, pour se lancer à son compte à la suite de l'appel impromptu d'une connaissance. " Elle voulait que je lui recommande une personne capable de créer un programme de formation. Je lui ai demandé si elle me donnerait le mandat. Elle a dit oui. J'ai plongé. Elle a été ma première cliente. "

Des inconvénients

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