Centre-du-Québec : le défi du recrutement


Édition du 03 Septembre 2016

Centre-du-Québec : le défi du recrutement


Édition du 03 Septembre 2016

[Photo : Shutterstock]

Le Centre-du-Québec présente un des plus faibles taux de chômage au Québec (5 % en juillet 2016) et une vigueur industrielle enviable. Son grand défi : dénicher la main-d'oeuvre nécessaire à la croissance de ses entreprises.

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«Il y a quelques années, une entreprise voulant s'installer à Drummondville s'enquerrait du prix des terrains industriels, mais aujourd'hui elle me demande de prouver qu'elle trouvera chez nous la main-d'oeuvre dont elle a besoin», explique Martin Dupont, directeur général de la Société de développement économique de Drummondville (SDED).

L'organisme s'efforce donc d'attirer de la main-d'oeuvre qualifiée dans la région. En plus de participer à des missions à l'étranger, le SDED reste à l'affût des fermetures d'usines dans les autres régions québécoises, lesquelles libèrent des travailleurs. L'organisme va même jusqu'à aider leur conjoint à trouver un emploi dans la région, afin de les attirer.

Il faut dire que Drummondville est en ébullition. Les investissements manufacturiers y ont atteint un niveau record en 2015, à 260 millions de dollars. Tirant la leçon de l'écroulement du secteur des textiles dans les années 1990, les acteurs économiques locaux diversifient à tout crin. «Nous avons 11 secteurs industriels très présents chez nous, allant du transport, celui qui recrute le plus présentement, à la fabrication métallique ou plastique, en passant par l'agroalimentaire et la machinerie, explique Martin Dupont. Nous comptons 36 entreprises de 100 employés et plus, et un grand nombre de PME.»

Des projets sur la glace

À environ 70 kilomètres au nord-est de Drummondville, à Bécancour, la situation est quelque peu différente. «Des projets phares comme la construction d'une usine de liquéfaction de Stolt LNGaz et d'une usine d'urée d'IFFCO Canada sont en veilleuse. Cela ralentit la création d'emplois, rappelle Daniel Béliveau, directeur général du CLD de Bécancour. Et l'incertitude persiste au sujet de l'avenir de l'aluminerie d'Alcoa, en raison de ses insatisfactions à l'égard du prix de l'électricité.»

Les acteurs locaux se tournent donc vers les PME. La SADC Nicolet-Bécancour a investi un montant record de 1 479 000 $ dans 25 PME en 2015, alors que le CLD consacrait de son côté 540 792 $ à 30 entreprises.

Mais le véritable changement stratégique est ailleurs. «Auparavant, nous nous contentions d'offrir du financement, mais nous mettons maintenant beaucoup plus d'énergie dans l'accompagnement structurant, dit Daniel Béliveau. Il s'agit d'un partenariat beaucoup plus étroit avec les entrepreneurs.»

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