Aider les PME à surmonter leurs difficultés de croissance


Édition du 14 Novembre 2015

Aider les PME à surmonter leurs difficultés de croissance


Édition du 14 Novembre 2015

Par Matthieu Charest

Le nouveau président de la BDC, Michael Denham, veut rendre son organisation plus agile. [Photo : Geneviève Giguère]

Le nouveau président de la Banque de développement du Canada (BDC), Michael Denham, a accordé sa première entrevue depuis son entrée en poste lors de la conférence Croissance PME tenue par le Groupe Les Affaires le 29 octobre.

Il a profité de l'occasion pour ébaucher sa vision et lancer quelques signaux aux entrepreneurs québécois.

Depuis son arrivée à la tête de l'organisation, le 10 août, il s'est attelé à parcourir le pays, afin de rencontrer un maximum de clients et d'institutions financières, et de prendre le pouls des grands centres financiers. «J'ai été impressionné par la créativité et la ténacité de nos clients», a-t-il d'ailleurs lancé à la foule. Il s'est également dit satisfait des liquidités rendues disponibles par les banques. «C'est plus facile que jamais pour une PME bien établie d'obtenir du financement. Cependant, ça se complique pour les PME qui ont des actifs intangibles ou pour les jeunes entreprises. Mais nous sommes là pour elles», a-t-il souligné. La BDC compte 32 000 clients et 2 000 employés.

Outre le financement «traditionnel» par des prêts, la Banque gère un fonds de capital de risque, en plus d'offrir des services de consultation. Des outils précieux pour une entreprise qui cherche à obtenir des capitaux et qui répond plus ou moins aux critères établis par les grandes banques.

Un problème récurrent, si l'on en croit M. Denham, qui a expliqué que son organisation a demandé à 1 000 PME parmi leurs clients si elles voulaient croître : «La plupart ont répondu par l'affirmative, mais 6 sur 10 n'ont pas réussi à croître».

Pendant son mandat de cinq ans à la tête de la BDC, le nouveau pdg souhaite rendre l'organisation plus agile. «Je ne veux pas que les entrepreneurs perdent leur temps avec nos processus. Parfois, nous sommes un peu "bureaucratiques".»

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