Les nouveaux maîtres du monde arrivent au Canada

Publié le 01/02/2009 à 00:00

Les nouveaux maîtres du monde arrivent au Canada

Publié le 01/02/2009 à 00:00

ILLUSTRATION : GARY CHATTERTON

Guy Laliberté a vendu 20 % de son entreprise à un fonds souverain. À l'heure où ces fonds investissent en Occident, doit-on les craindre ou leur tendre la main ?

Le Cirque du Soleil reçoit tellement d'offres d'achat qu'il ne les étudie même plus. " Chaque fois, notre réponse est la même : le Cirque n'est pas à vendre ! " dit son PDG, Daniel Lamarre. Toutefois, en 2006, l'organisation a fait une entorse à cette règle. Elle a prêté une oreille attentive à une offre venue de très loin. " Contrairement aux autres, le sultan Ahmed Bin Sulayem, de Dubaï, ne nous a pas proposé de nous acheter. Il a plutôt opté pour un partenariat stratégique ", explique Daniel Lamarre. Deux ans et de nombreuses discussions plus tard, les grands jalons de cette association entre le Cirque et un fonds souverain sont posés. Il ne reste plus qu'à coucher le tout sur papier et à signer. En août 2008, la transaction est annoncée publiquement. C'est ainsi qu'un premier fonds souverain, Dubai World, fait son entrée au Québec en s'offrant rien de moins que le cinquième de l'entreprise la plus appréciée des Québécois.

Pacte avec le diable ? Aucunement, répond calmement Daniel Lamarre. " C'est plutôt une occasion d'affaires qui nous permet de prendre place à la table de grands acteurs. " Dubaï profite du savoir-faire de la société de Guy Laliberté pour colorer ses ambitions commerciales dans le secteur du divertissement. Le Cirque du Soleil, lui, devient membre d'un club richissime et sélect, qui ne cesse d'étendre ses tentacules dans un éventail de secteurs. L'un a les spectacles, et l'autre, les salles pour les présenter. Car Nakheel, une des filiales de Dubai World, possède des actifs dans une multitude de domaines dont le monde du spectacle et l'hôtellerie, des domaines clés pour le Cirque. À titre d'exemple, Dubai World détient 20 % de MGM Mirage, une société américaine du secteur des loisirs, et 50 % du City Center de Las Vegas, un hôtel-casino de luxe qui comprend des salles de bal et de spectacles, et qui est estimé à huit milliards de dollars américains. " Ils ont les moyens financiers, les contacts et les infrastructures nécessaires pour développer les projets les plus grandioses. De notre point de vue, ce type de partenariat réduit considérablement les deux à trois ans de travail requis normalement pour monter un spectacle permanent ", ajoute Daniel Lamarre.

L'annonce de ce partenariat n'a pas suscité de levée de boucliers au Québec, comme cela a été le cas lors de certains investissements de fonds souverains ailleurs dans le monde. C'est normal, soutiennent tous les spécialistes interviewés : dans l'opinion publique, le Cirque du Soleil oeuvre dans un secteur détaché des questions liées à la sécurité nationale. On ne peut en dire autant du secteur des ressources naturelles, qui pourrait bien être la principale porte d'entrée de ces fonds au Canada. La réglementation canadienne dans le secteur bancaire limitant à 10 % les investissements étrangers, " ce qui risque de les intéresser le plus, ce sont les ressources naturelles ", estime Vincent Delisle, stratège aux marchés des capitaux Scotia. Déjà, les ressources pétrolières et gazières sont dans leur mire. Taqa, une filiale du gouvernement d'Abu Dhabi, a acheté des sociétés canadiennes du secteur de l'énergie, dont Prime West Energy. En fait, entre juillet et novembre 2007, Taqa a conclu trois ententes d'achat avec des acteurs canadiens du secteur pétrolier. Et ce n'est que le début. Vincent Delisle estime que ces fonds pourraient déployer jusqu'à 210 milliards pour faire des acquisitions au Canada, ce qui représente 15 % de la valeur boursière actuelle.

" L'enjeu véritable est lié aux ressources naturelles qui, doit-on le rappeler, jouent un rôle de premier plan dans l'économie canadienne ", note Yvan Allaire, président du conseil de l'Institut sur la gouvernance d'organisations privées et publiques. En effet, la production des ressources naturelles équivaut à un peu moins du quart du PIB et représente 65 % de toutes les exportations canadiennes de biens. Un pan d'autant plus important qu'on estime que chaque dollar tiré de la production dans le secteur des ressources génère 69 cents supplémentaires de PIB. " La question qu'il faut se poser est : devrait-on inclure les ressources naturelles dans la politique de sécurité nationale afin de les protéger ? Pour ma part, je crois que oui ", continue Yvan Allaire.

" Contrairement à la plupart des producteurs de pétrole et de gaz, le Canada n'a pas nationalisé ses ressources. Une erreur ? Peut-être. Toujours est-il que la porte est ouverte à des investisseurs comme les fonds souverains ", affirme André Dorais, un avocat qui fait affaire avec des acteurs financiers des Émirats arabes unis depuis plus de vingt ans. De son bureau du centre-ville de Montréal, aux murs ornés de photographies de personnages influents de l'univers financier de la péninsule arabique, il ajoute : " Pour l'instant, ils connaissent mal le Canada ; les contacts sont plutôt limités. Mais cela pourrait changer ".

Comment expliquer l'appréhension ressentie à l'égard des fonds souverains ? Elle découle principalement de l'absence de transparence. Leur statut étatique leur permet de se soustraire aux exigences légales de transparence financière. Par là-même, il est difficile, voire impossible dans certains cas, d'obtenir des informations officielles. " Il est difficile de savoir à qui nous avons affaire. Inévitablement, les craintes s'installent ", constate Michel Magnan, titulaire de la Chaire de comptabilité Lawrence-Bloomberg de l'Université Concordia. C'est ce qui s'est passé aux États-Unis en 2006 lorsque Dubai World, par l'intermédiaire de sa filiale DP Port, est devenu gestionnaire de six ports américains. Les pressions politiques venant aussi bien de démocrates que de républicains ont finalement poussé DP Port à se départir de ses activités portuaires ! Il y a quelques mois, le Dubai International Capital n'a pas mené à terme deux ententes en sol américain, craignant de faire face à une opposition politique.

" Les inquiétudes en ce qui concerne les fonds souverains viennent d'une méconnaissance du phénomène ", constate Udaibir Das, chef de division adjoint au Département de la monnaie et des changes du Fonds monétaire international (FMI). Ce spécialiste des fonds souverains a participé à la réunion au cours de laquelle ont été formulés les Principes de Santiago (voir l'encadré page 14). En septembre dernier, 26 fonds souverains - dont l'Alberta Heritage Trust Fund, l'unique fonds de ce genre au Canada - se sont rencontrés dans la capitale chilienne pour consigner sur papier des principes volontaires qui les guideront dans leurs placements internationaux. " Le but des fonds souverains est de mieux se faire connaître des pays bénéficiaires ", indique Udaibir Das.

Car le phénomène dérange. À preuve, à l'automne 2007, " le gouvernement a émis de nouvelles lignes directrices sur les investissements des sociétés d'État étrangères au Canada, dont font partie les fonds souverains ", rappelle John Leopold, associé chez Stikeman Elliott, qui a représenté les filiales de Dubai World lors de leur transaction avec le Cirque du Soleil. Ces nouvelles lignes directrices précisent que le gouvernement devrait étudier avec une attention particulière leurs investissements. Le Canada pourrait contraindre les fonds souverains à inscrire la société acquérante ou la société cible à la cote boursière canadienne et à respecter les normes canadiennes en matière de gouvernance, par exemple, par l'ajout d'administrateurs indépendants au sein du conseil. Le gouvernement canadien pourrait aussi exiger un examen approfondi de l'historique des placements d'un fonds souverain dans d'autres pays, notamment son pays de résidence. Un premier pas pour assurer la transparence des fonds. Mais encore là, souligne Yvan Allaire, " les ressources naturelles ne relèvent pas de la question de la sécurité nationale ", comme le secteur des télécommunications.

Des craintes justifiées ? Pas vraiment, répond John Leopold. " Les fonds englobent des pays aux modes de fonctionnement et aux intérêts différents. On ne peut les aborder qu'en faisant du cas par cas. " Le fonds norvégien, par exemple, s'est doté d'un code d'éthique quant à ses investissements, et sa participation dans une entreprise ne peut dépasser 4 %. Son influence est donc marginale. " Les fonds souverains de Dubaï avec lesquels nous faisons affaire ont des visées strictement économiques ", assure l'avocat, qui ajoute qu'ils analysent leurs investissements en fonction de leur rendement, et non pas selon une stratégie politique.

Est-ce toujours le cas ? Non. Certains fonds souverains sont présentés comme les armes financières de leur pays d'origine. Le fonds russe Future Generation Fund, créé en 2008, a une politique d'investissement pour le moins floue. La Russie, qui dispose de la troisième réserve de change du monde en importance, a assuré qu'une partie des bénéfices venant du secteur de l'énergie sera consacrée à alimenter ce nouveau fonds. Celui-ci investira le tout en actions dans des projets pétroliers et dans des secteurs stratégiques tels que la défense, les technologies de l'information, l'aéronautique et les matières premières. Ici, l'objectif n'est pas uniquement d'obtenir un rendement, mais de s'implanter dans des secteurs stratégiques.

Les fonds souverains chinois aussi sont montrés du doigt. Mais encore une fois, " on ne peut pas tous les mettre dans le même panier ", nuance Bruno Roy associé chez McKinsey. Ce spécialiste connaît bien les fonds souverains asiatiques. Le mois dernier, il a déménagé à Beijing pour suivre ce phénomène en croissance. Commerce l'a joint là-bas. Il explique : " À Beijing seulement, il y a une vingtaine de fonds souverains ; ils n'ont pas nécessairement les mêmes missions ". Il y a les fonds de réserve - qui viennent de surplus budgétaires étatiques et peuvent être investis à l'étranger -, les fonds de stabilisation - qui ont pour but d'investir au niveau national afin de stabiliser l'économie au sein de ses propres frontières -, et les différents holdings gouvernementaux. Pas un des quatre principaux fonds souverains chinois ne joue le même rôle.

Cependant, malgré les doutes qui planent encore sur ces fonds, l'instabilité financière mondiale change la perception à leur endroit. La soif de liquidités des acteurs financiers a balayé la méfiance qu'on éprouvait à leur égard. En partie, du moins... " Faut-il accepter que les communistes ou les terroristes deviennent propriétaires des banques ? N'importe qui ferait l'affaire, parce que nous sommes prêts à tout. " Cette citation de Jim Cramer, le coloré analyste financier de la chaîne américaine CNBC, résume bien la complexité de la relation entre certains fonds souverains et le monde capitaliste.

Prédateurs ou sauveurs ? En ce moment, la réponse importe peu, car la conjoncture rend leur présence indispensable. En septembre dernier, au plus fort de la crise, John Lipsky, premier directeur général adjoint du Fonds monétaire international (FMI), rappelle que les fonds souverains sont des acteurs importants du système financier international. Il va jusqu'à les féliciter du rôle d'amortisseur qu'ils jouent dans les économies avancées, en rappelant qu'ils investissent sur le long terme sans faire d'emprunts. Des stabilisateurs financiers, donc.

Les investissements qu'ils ont réalisés au cours des dernières années stabilisent, commente André Dorais, avocat montréalais qui travaille avec les fonds souverains depuis plus de 20 ans. " Mais il ne faut pas croire qu'ils peuvent soutenir financièrement l'ensemble du système ", précise-t-il. La paralysie du système financier, l'automne dernier, a occasionné plusieurs problèmes pour les fonds souverains qui ont perdu de 18 à 25 % de la valeur de leurs actifs, soit entre 500 et 700 milliards de dollars, selon Morgan Stanley. Plusieurs d'entre eux ont dû soutenir davantage leurs projets nationaux, au lieu de se tourner vers l'étranger. " Actuellement, certains ont sûrement à justifier quelques-uns de leurs investissements. "

DANS QUELLES ENTREPRISES INVESTISSENT LES FONDS SOUVERAINS?*

...et au canada

Abu Dhabi National Energy Company (TAQA)

En 2007, Taqa a accumulé 7,5 milliards de dollars d'actifs canadiens dans le secteur des ressources naturelles. Le chef de la direction de l'entreprise, Peter Barker-Homek, désire faire passer cette somme à 20 milliards d'ici quatre ans.

Prime West Energy 5 G$

Pioneer Natural resources (filiale canadienne) 540 M$

Northrock Resources Ltd 2 G$

LES 4 PRINCIPES DE SANTIAGO *

1. ... se dotent de structures de gouvernance transparentes et saines qui disposent de mécanismes de contrôle opérationnel, de gestion des risques et de responsabilisation.

2. ... se conforment aux réglementations et aux obligations de communication de l'information financière en vigueur dans les pays où ils investissent.

3. ... investissent en fonction de considérations relatives au risque économique et financier et au rendement.

4. ... contribuent au maintien de la stabilité du système financier mondial et de la libre circulation des capitaux et des investissements.

* ÉTABLIS EN SEPTEMBRE 2008 LORS D'UNE RÉUNION DE 26 FONDS SOUVERAINS À SANTIAGO, AU CHILI.

RICHES ET INCONTOURNABLES

L'économie mondiale est en état de choc : les banques et les sociétés de financement se démènent pour garder la tête hors de l'eau, certaines multinationales peinent à financer leurs activités, et des industries phare, comme celle de l'automobile, s'effondrent. Les fonds souverains, eux, profitent de la tempête qui fait rage depuis plus d'un an. Ces fonds d'investissement détenus par des États et des banques centrales se taillent une place de choix dans le marché des fusions et acquisitions. Assoiffées de liquidités, des entreprises et des sociétés de financement leur ouvrent leurs portes. Depuis 2007, ils sont au chevet de géants de la finance : Citigroup, UBS, Merrill Lynch, Morgan Stanley et Blackstone. Entre mars 2007 et juin 2008, les fonds souverains asiatiques et ceux qui proviennent d'activités pétrolières ont investi 59 milliards de dollars dans les institutions financières occidentales.

Mais qui sont ces recrues influentes du monde de la finance ? " Ce n'est pas un groupe homogène. Les États qui sont propriétaires des fonds souverains ont des intérêts différents ", répond Bruno Roy, associé chez McKinsey. Chose certaine, leur présence se multiplie et s'étend à plusieurs secteurs d'activité. En 1990, ils détenaient environ 500 milliards de dollars. Aujourd'hui, la valeur de ces bas de laine étatiques frise les 3 000 milliards de dollars. Ce n'est que le début. Leurs actifs devraient quintupler d'ici cinq ans et atteindre 10 billions de dollars en 2015, selon la firme américaine Morgan Stanley Research. Ironie... Ces fonds souverains, dont le premier a vu le jour en 1953, se sont enrichis grâce au déficit des pays occidentaux. En ce sens, c'est un retour de balancier. " Ils investissent avec l'argent qui vient de notre propre déficit ", conclut Bruno Roy.

À l'heure actuelle, une vingtaine d'États détiennent des fonds souverains, et une demi-douzaine d'autres, dont la France, veulent en mettre sur pied. À lui seul, le plus important fonds souverain du monde, l'Abu Dhabi Investment Authority, gère plus de 800 milliards de dollars ! Les fonds de la Norvège, de Singapour, du Koweït et de la Chine gèrent des portefeuilles qui oscillent entre 100 et 390 milliards de dollars.

Même si ces fonds représentent moins de 5 % de la capitalisation boursière mondiale, ils attirent l'attention... et suscitent des inquiétudes. " Nous les connaissons peu, confirme Yvan Allaire, président du conseil de l'Institut sur la gouvernance d'organisations privées et publiques. Nous ne savons pas vraiment quelles sont leurs stratégies d'investissement. " Qu'est-ce qui les motive ? Est-ce uniquement le rendement financier, comme ils l'affirment ? Cachent-ils des intentions politiques ? Difficile de le savoir, car le manque de transparence y est généralisé.

C'est dans ce contexte que les fonds souverains arrivent au Canada et au Québec. Si jusqu'à ce jour, peu d'entreprises canadiennes ont attiré leur attention, cela ne saurait tarder, confie John Leopold, associé au bureau de Montréal du cabinet Stikeman Elliott. Cet avocat, coresponsable du groupe national des fusions et acquisitions, entretient des liens étroits avec les fonds souverains des Émirats arabes. Quelques jours après un voyage d'affaires à Dubaï, il confiait à Commerce, sans ambiguïté : " Une chose est claire : ils ont le Canada dans leur mire ". Il reste maintenant à savoir si les entreprises canadiennes et le Fédéral sont prêts à les accueillir.

70 %

À eux seuls, les cinq principaux fonds souverains détiennent 70 % des avoirs de la totalité de ces fonds.

LE QUÉBEC DANS LA MIRE ?

" Les fonds souverains ont des milliards à investir. Ils n'ont certainement pas envie de disperser leurs investissements dans une multitude d'entreprises de taille moyenne ", rappelle Michel Magnan, titulaire de la Chaire de comptabilité Lawrence-Bloomberg de l'Université Concordia. Peu d'organisations québécoises pourraient susciter leur intérêt. Bombardier pourrait être l'une d'elles. La multinationale en a la taille. Alors que Bombardier lorgne des contrats en Chine et que l'Asie représente 10 % des revenus de l'entreprise, une collaboration avec des acteurs financiers chinois pourrait faciliter les choses. Jusqu'à ce jour, aucune discussion n'a eu lieu avec un représentant d'un fonds souverain - de Chine ou d'ailleurs -, assure Isabelle Rondeau, porte-parole de Bombardier. Elle précise : " Mais nos actions sont publiques ; nous ne savons pas si ces fonds souverains détiennent une partie de nos actions. Ils sont considérés comme les autres investisseurs ". Le géant de l'aluminium RioTinto Alcan est dans un secteur davantage convoité. Commerce a tenté de le contacter... mais en vain.

L'EAU : UN FONDS SOUVERAIN QUÉBÉCOIS ?

Le Canada possède 8 % de l'eau douce de la planète, soit la plus grande réserve d'eau du monde. Le Québec, pour sa part, en a 3 %, soit 13 fois plus par habitant que les États-Unis. " Dans 20 ans, l'enjeu sera hautement stratégique, et dans 50 ans, ce sera le principal enjeu de la planète ", prédit l'avocat André Dorais. Le Québec devrait créer dès maintenant un fonds souverain à partir de l'or bleu qu'il détient, de la même façon que d'autres pays l'ont fait avec le pétrole, croit-il. " Pour cela, il faudrait nationaliser la ressource et emmagasiner les surplus dans un fonds à partir duquel on pourrait par la suite réinvestir. Ce serait notre bas de laine ", propose l'avocat. L'idée est lancée... le débat peut commencer !

ulysse.bergeron@transcontinental.ca

À la une

Les prix élevés du chocolat font partie d’une tendance plus large

Il y a 16 minutes | La Presse Canadienne

En février dernier, les prix du cacao étaient près de 65% plus élevés qu’il y a un an.

Résultats des entreprises américaines au 1T: toujours pas d'accroc?

EXPERT INVITÉ. On a remarqué nettement plus de surprises positives que négatives.

Bourse: d'excellents rendements grâce aux «5 magnifiques»

BALADO. Microsoft, Nvidia, Amazon, Alphabet et Meta Platforms ont généré 40% des gains du S&P 500 au premier trimestre.