Les entreprises doivent investir pour survivre, selon la Banque du Canada

Publié le 29/03/2010 à 16:18

Les entreprises doivent investir pour survivre, selon la Banque du Canada

Publié le 29/03/2010 à 16:18

Par La Presse Canadienne

Les temps ont changé, selon le premier sous-gouverneur de la banque centrale Paul Jenkins. Photo : Bloomberg

La Banque du Canada a poursuivi, lundi, sa campagne visant à convaincre les entreprises canadiennes de se préparer à une économie mondiale de plus en plus concurrentielle.

Les entreprises canadiennes doivent s'adapter à un environnement dans lequel les économies émergentes afficheront des taux de croissance deux ou trois fois plus élevés que ceux des pays développés, a averti le premier sous-gouverneur de la banque centrale, Paul Jenkins, dans le texte d'un discours prononcé devant l'Economic Club of Canada, à Toronto.

Au cours de la prochaine décennie, les économies émergentes seront responsables de 55 pour cent de toute la production économique mondiale, comparativement à 45 pour cent actuellement.

Cela signifie que le marché pour les produits canadiens s'étendra de plus en plus dans les économies émergentes, a noté M. Jenkins.

Ces économies représentent des occasions en or, non seulement pour le secteur canadien des ressources, mais aussi pour les entreprises qui peuvent créer des produits d'intérêt pour le nombre grandissant de consommateurs dans les pays comme la Chine, a-t-il fait valoir.

Mais M. Jenkins souligne que le retard du Canada au chapitre de la productivité affiché au cours de la dernière décennie pourrait être un problème.

La semaine dernière, le gouverneur de la Banque du Canada, Mark Carney, a attribué ce retard aux gens d'affaires canadiens, qui n'ont pas investi dans les technologies d'amélioration de la productivité malgré la mise en place de plusieurs mesures incitatives par le gouvernement, incluant un système fiscal concurrentiel.

Malgré tout, contrairement aux entreprises de plusieurs autres pays, les sociétés canadiennes sortent de la récession avec des états financiers en bonne santé relative, et des coûts d'emprunt historiquement faibles, a fait remarquer M. Jenkins.

Et les institutions financières ont une occasion d'offrir encore davantage de crédit aux petites et moyennes entreprises qui veulent augmenter leurs investissements, a-t-il poursuivi.

 

 

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