L'industrie canadienne du bois d'oeuvre ne veut pas de quotas aux É.-U.

Publié le 06/05/2016 à 13:56

L'industrie canadienne du bois d'oeuvre ne veut pas de quotas aux É.-U.

Publié le 06/05/2016 à 13:56

Bien qu'elles souhaitent un nouvel accord sur le bois d'oeuvre avec les États-Unis, les entreprises forestières canadiennes ne veulent pas de quotas à l'exportation.

Selon le président et chef de la direction de Produits forestiers Résolu, Richard Garneau, des rumeurs circulent depuis la semaine dernière à l'effet que les États-Unis voudraient imposer une limite sur les exportations canadiennes de bois d'oeuvre.

Il s'agit d'une position défendue depuis longtemps par la coalition américaine des producteurs de bois d'oeuvre, mais rejetée par l'industrie canadienne, désireuse de profiter de la reprise des mises en chantier au sud de la frontière.

M. Garneau croit toutefois que les producteurs du centre du Canada, dont le Québec et l'Ontario, devraient bénéficier du libre-échange au chapitre du commerce du bois d'oeuvre.

En entrevue téléphonique, il a notamment cité l'instauration du nouveau régime forestier au Québec en avril 2013, qui, à son avis, est une copie de ce qui se fait aux États-Unis en raison du système d'enchères.

Cette position est également défendue par le Conseil de l'industrie forestière du Québec (CIFQ).

Depuis l'échéance de l'accord signé en 2006, les autorités américaines ne peuvent imposer de tarifs douaniers sur les produits canadiens du bois jusqu'en octobre prochain.

Satisfaites de voir que le dossier a été abordé par le premier ministre Justin Trudeau et le président Barack Obama le mois dernier

à Washington, Résolu (TSX:RFP) et Tembec (TSX:RFP) concèdent que cela n'est pas garant d'un accord avant octobre.

MM. Trudeau et Obama avaient convenu d'une période de discussions intensives de 100 jours afin de trouver un terrain d'entente. À mi-chemin dans le processus, Ottawa n'a pas encore indiqué s'il y avait eu des progrès.

Selon le CIFQ, l'industrie forestière génère 153 000 emplois directs et indirects au Québec.

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