L'accord Canada-Europe: une très bonne nouvelle pour les entreprises québécoises

Publié le 17/10/2013 à 17:32, mis à jour le 18/10/2013 à 09:52

L'accord Canada-Europe: une très bonne nouvelle pour les entreprises québécoises

Publié le 17/10/2013 à 17:32, mis à jour le 18/10/2013 à 09:52

Photo: Bloomberg

Les principales associations qui représentent les entreprises québécoises sont unanimes : l’Accord économique et commercial global entre le Canada et l'Union européenne sur le point d’être signé est une bonne nouvelle pour elles et l’économie québécoise en général.

On se souviendra qu’à l'entrée en vigueur de l’accord de libre-échange entre les États-Unis et le Canada, en 1989, certains avaient prédit l’apocalypse, ou presque, pour les entreprises canadiennes, 10 fois plus petites que les américaines. Les experts s’entendent aujourd’hui pour dire que sans cet accord, l’économie canadienne serait dans un piteux état.

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Des groupes ont commencé à faire part de leurs inquiétudes, et peut-être avec raison – les producteurs de fromages notamment – mais les associations d’entreprises sont formelles : cet accord avec les 28 pays européens qui leur ouvre les portes d’un marché de plus de 500 millions de consommateurs, si elle fera probablement quelques victimes, se révèlera globalement un très bonne chose pour le Québec et le Canada.

Cet accord doit être approuvé par tous les pays concernés, ce qui pourrait prendre un à deux ans avant qu’il n’entre en vigueur. 

Ce qu’en disent nos entreprises

«De façon générale, les PME canadiennes appuient l’accord avec l’Europe. Une PME sur deux au Canada fait des affaires à l’internationale mais seulement 5% avec l’Europe. Cet accord aplanira les obstacles à leur expansion en Europe et leur permettra de mieux diversifier leurs marchés.»

-Martine Hébert, vice-présidente, Québec, de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante

«Ça fait plusieurs années qu’on appuie le gouvernement fédéral dans cette voie. En ouvrant de nouveaux marchés à nos entreprises, on pense que cet accord aura des retombées positives pour nos entreprises et les Québécois en général. On pense même que le gouvernement devrait maintenant tenter de négocier un tel accord avec l’Inde et la Chine.»

-Patrick Lemieux, porte-parole du Conseil du patronat du Québec

«Cet accord est une excellente nouvelle pour nos entreprises. Nous, on ne croit pas que le protectionnisme soit bon pour une économie. L’ouverture de nos marchés respectifs va nous obliger à devenir meilleurs. Nos entreprises sont capables de concurrencer les entreprises européennes sur nos marchés et sur leurs marchés.»

-Simon Prévost, président des Manufacturiers et Exportateurs du Québec

«Si les entreprises québécoises peuvent concurrencer les entreprises américaines, elles peuvent certainement concurrencer les entreprises européennes. Cet accord nous ouvre un marché de 17 000 milliards de dollars de PIB. Tout comme Vancouver profite d’être dans l’axe de l’Asie, Montréal peut profiter des marchés européens ; c’est une zone naturelle pour nous.»

-Michel Leblanc, président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain

 

 

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