10 choses à savoir vendredi

Publié le 21/04/2017 à 08:08

10 choses à savoir vendredi

Publié le 21/04/2017 à 08:08

Point 10: voici le cowboy de demain. (Photo: Université de Sydney)

Bon vendredi! Voici 10 informations qui méritent votre attention en ce 21 avril.

1- Ce couple reçoit 9000 $ par photo Instagram quand il voyage. Souhaiteriez-vous en faire autant? Voici leurs trucs : d’abord, ils s’assurent de visiter un nouveau pays chaque mois, des destinations exotiques au possible, on s’en doute. Ensuite, Jack Morris et Lauren Bullen, un Britannique et une Australienne qui se sont rencontrés aux Îles Fidji il y a un peu plus d’un an, se sont bâtis un auditoire respectif de 2 millions et de 1,2 million de contacts sur Instagram, ce qui attire les entreprises désirant rejoindre ces nombreux internautes. Ils prennent leurs photos tôt le matin, juste avant le lever du soleil, pour la qualité de la lumière et aussi parce que c’est un moment tranquille de la journée, et les retouchent avec les mêmes réglages de base, créant une signature visuelle unique. Pour les sujets et la composition, ils s’inspirent d’autres photos trouvées sur Instagram ou Pinterest. Tout ça leur permet d’exiger au bas mot 3000 $US par photo publiée, et jusqu’à 9000 $US, selon le site BoredPanda. Avouez que si vous pouviez financer vos prochaines vacances de cette façon…

Instagram

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2- Réservez votre tour à l’urgence à l’aide d’une application? Ce sera bientôt possible. Solv est une application web qui a vu le jour pas plus tard qu’hier, et qui se définit simplement : elle souhaite devenir l’OpenTable du réseau de la santé. Le problème de l'accès aux soins n’est pas exclusif au Québec, et le besoin va grandissant à mesure que la population vieillit. C’est pourquoi Solv Health, qui a créé l’appli, vient de recevoir 8,4 millions $ de la part d’investisseurs menés par Uber et OpenTable, justement, afin d’améliorer ce processus. L’application affiche les cliniques et urgences à proximité, ainsi que l’appréciation et la qualité des soins. Elle indique aussi le coût des services demandés, si c’est en clinique privée. On prend rendez-vous d’un clic, indiquant à l’avance les détails d’assurance (Solv peut numériser votre carte d’assurance-maladie à l’avance). Bref, on coupe dans la paperasse et l’attente, et on va directement à l’essentiel. De quoi désengorger les hôpitaux? Seulement à Dallas, au Texas, pour le moment, mais l’ensemble des États-Unis sont dans la mire pour 2017, et peut-être le Canada par la suite, note Fortune.

Solv

3- Tout ce temps, la solution à la crise des médias se trouvait-elle à Montréal? En tout cas, c’est ce qu’espère le groupe américain Gannett, qui vient de mettre la main sur SweetIQ, une entreprise montréalaise spécialisée dans le suivi de la performance de campagnes marketing en ligne et en magasin. La technologie de SweetIQ sera intégrée au réseau du USA Today à travers les États-Unis, ce qui permettra au quotidien de développer des produits de marketing mieux ciblés pour ses clients annonceurs. «Cette acquisition améliore notre offre dans les annonces locales et permet d’ajouter la gestion de la réputation à notre gamme d’outils numériques», explique Sharon Rowlands, PDG de ReachLocal, la filiale de Gannett qui absorbera SweetIQ, à BetaKit. Le montant de la transaction n’a pas été publié.

4- Le semi-remorque de Tesla affecte déjà à la baisse la valeur des fabricants de poids lourds. Le semi-remorque que le fabricant californien compte introduire en septembre prochain, si on se fie à un tweet de son PDG Elon Musk, semble peser lourd dans la balance des analystes de l’indsutrie du transport. Alex Potter, analyste chez Piper Jaffray, vient d’abaisser ses prévisions pour Cummins et Paccar, deux fabricants de camions, car, croit-il, «nous croyons que l’arrivée imminente de Tesla affectera leur valeur à la baisse», cite CNBC. Pis encore: il voit l’action d’Allison Transmission Holdings, fabricants de pièces pour poids lourds, comme étant «à risque», maintenant que les véhicules électriques débarquent dans ce marché. «Tesla en mène large. On peut en rire tant qu’on veut, le fait est que la tendance ne peut être ignorée», conclut l’analyste.

Tesla

5- Un des pires boulots chez Apple? Produire 2 litres de sueur synthétique chaque jour. Les accessoires mobiles étant souvent portés durant un exercice physique, il est important pour les fabricants de s’assurer qu’ils sont à l’épreuve du contact humain. Et un des défis est de les rendre résistants à la sueur. C’est pourquoi Apple trempe certains de ses produits, comme les écouteurs Airpods, par exemple, dans des bocaux de sueur synthétique. Ce qui l’oblige à générer, sur une base quotidienne, l’équivalent de 2 litres de sueur humaine. Le plus drôle c’est que Vice Media a découvert que cette tâche est le boulot d’un technicien qui doit se présenter tous les jours, et créer ce liquide synthétique… à la sueur de son front. Boulot ingrat, mais essentiel pour assurer la durabilité de ces gadgets de plus en plus associés à l’entraînement…

6- À l'agenda économique, Statistique Canada rend public son indice des prix à la consommation (8h30). Réunion des ministres des Finances et gouverneurs de banques centrales des pays du G20, du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale à Washington. Aux États-Unis, on dévoilera ce matin les chiffres sur les ventes de maisons existantes pour le mois de mars (10h00).

7- Shopify s’attaque au paiement par carte de crédit en magasin. Ou à l’aréna. Ou même dans la rue, pourquoi pas. Le géant ottavien du commerce en ligne a annoncé hier le lancement d’un petit outil de paiement fort élégant permettant aux commerçants utilisant déjà ses outils transactionnels en ligne d’accepter le paiement par carte de crédit en personne. L’appareil, qu’on croirait conçu par les designers d’Apple tant il s’apparente aux produits de la société de Cupertino, ce positionne comme un rival direct à Square, l’entreprise de la Silicon Valley déjà bien campée dans ce créneau. Shopify offrant déjà sa solution de paiement par appareil mobile à 65 000 commerçants, cet accessoire accroîtra sans doute cette liste d’utilisateurs, note Inc.

Shopify

8- Qu’ont en commun Vidéotron, Amazon et le sommeil? Ce sont les concurrents directs de Netflix. En tout cas, Reed Hastings, le PDG du populaire service de vidéo à la demande, considère ce dernier facteur comme son plus important rival, alors que les deux autres tentent de se tailler une place de choix dans ce marché de films et de séries télé par Internet. «Pensez-y. Quand vous visionnez une série sur Netflix et que vous vous y accrochez, vous restez debout tard la nuit. Nous devons donc combattre le sommeil», a-t-il déclare lors d’un appel conférence suite à la publication de ses résultats financiers, plus tôt cette semaine. Ce n’est pas la première fois que Hastings tient un tel discours. L’an dernier, il affirmait craindre qu’une société pharmaceutique inventant une pilule qui fasse halluciner force Netflix à fermer boutique, rappelle le site News.com.au. C’est ce qu’on appelle tenter de prévoir l’imprévisible.

9- Au lendemain des attentats à Paris, qui ont fait un mort et deux blessés, les marchés boursiers du Vieux-Continent montrent leur résilience à mi-séance. À Paris, le CAC-40 recule de 0,46%. À Londres, le FTSE 100 baisse de 0,08%. À Frankfort, le DAX avance de 0,12%. Le premier tour des élections présidentielles françaises aura lieu dimanche, sous sécurité renforcée.

En Asie, les indices ont terminé la journée sans direction. Au Japon, le Nikkei a grimpé de 1,03%. En Chine, le Hang Seng a perdu 0,15%, tandis que le Shanghai Composite gagnait 0,03%.

Aux États-Unis, dans les négociations précédant l'ouverture, les indices évoluent sans tendance. Le Nasdaq grimpe de 0,15% et le S&P 500 gagne 0,05%, mais le Dow Jones recule de 0,01%.

10- Le cowboy du futur a quatre roues et est automatisé. Le SwagBot est un drone sur roues créé par l’Université de Sydney capable de diriger un troupeau de vaches, de surveiller des cultures, bref, de remplir différents rôles sur la ferme sans intervention humaine. Il n’a peut-être pas la gueule d’un cowboy, ni même d’un chien de troupeau, mais son efficacité semble éprouvée : deux années de tests confirment qu’il peut s’occuper lui-même des troupeaux, sans surveillance humaine constante. Et comme il peut tirer une petite remorque, peu importe le terrain, ça le rend particulièrement attrayant pour aider les fermiers en manque de relève. L’Université n’a pas de plan précis quant à sa commercialisation, mais compte bien en décliner un modèle pour le vendre aux intéressés éventuellement.


Sources: BetaKit, BoredPanda, CNBC, Inc, Fortune, Les Affaires, News.com.au, Vice Media, Youtube.

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NDLR: L'article des «10 Choses à savoir» reste un exercice de revue de presse. Les avis et opinions qui y sont rapportés ne reflètent pas nécessairement ceux et celles de la rédaction de Les Affaires.

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