10 choses à savoir vendredi

Publié le 17/03/2017 à 08:30

10 choses à savoir vendredi

Publié le 17/03/2017 à 08:30

Point 1: ce laser pourra bientôt abattre des drones. (Photo: Lockheed Martin)

Bon vendredi de la Saint-Patrick! Voici 10 informations qui méritent votre attention en ce 17 mars.

1- Bientôt une arme militaire digne de la saga Star Wars pour abattre les drones. Lockheed Martin dit avoir terminé une arme laser de 60 kilowatts pour l'Armée américaine (U.S. Army Space and Missile Defense Command). L'entreprise dit avoir atteint une puissance de 58 kilowatts avec son nouvel engin jusqu'à présent, mais se dit confiante de pouvoir augmenter la puissance à son plein potentiel d'ici les premières livraisons, qui doivent survenir dans quelques mois, rapporte le Washington Post. Les partisans des armes au laser soutiennent qu'elles sont moins coûteuses que les armes traditionnelles, car elles n'ont pas besoin de projectiles, ni d'être rechargées. Elles pourraient être utilisées contre les petits équipements aériens ennemis, comme les drones.

2- Le nombre d’employés qui démissionnent n’a jamais été aussi élevé (et c’est une excellente nouvelle). C’est ce que dit le département américain du Travail, qui a constaté que la proportion de travailleurs qui a décidé de quitter son emploi en janvier dernier était de 2,2%. C’est 0,1% plus haut que le mois précédent. Surtout, c’est une statistique qui a motivé Janet Yellen, présidente de la Réserve fédérale, à hausser son taux directeur. «On voit plus de gens qui assez à l’aise pour quitter leur emploi, qui se font débaucher, ou qui cherchent de nouvelles occasions», a-t-elle résumé. Ces gens entre deux emplois incarnent donc un certain niveau de confiance dans une économie qui ne cesse de surprendre les experts—américains comme canadiens, d’ailleurs. Le site MarketWatch remarque justement qu’aux États-Unis, on compte 1,36 chômeur pour chaque emploi disponible, ce qui s’avère la plus faible proportion depuis la crise de 2009.

3- La science a découvert le secret des trèfles à quatre feuilles—et peut désormais les reproduire en laboratoire. Une nouvelle qui tombe à point pour le 17 mars, journée de Saint-Patrick, patron des Irlandais! Historiquement, le trèfle à trois feuilles représente la Sainte Trinité (imposée aux Irlandais par l’Église afin de faire oublier un symbole celte à la forme à peu près identique). Mais le trèfle à quatre feuilles, beaucoup, beaucoup plus rare, représente une chance inouïe (1 sur 10 000, pour être exact), et s’avère un porte-bonheur prisé de bien des gens. Or, Wayne Parrott, chercheur à l’Université de Georgie, aux États-Unis, vient de découvrir une série de gènes où est déterminé le nombre de feuilles du trèfle… mais il avoue ne pas encore avoir mis le doigt sur le gène qui lui permettra de faire pousser une quatrième feuille à tous les coups. Parrott précise, dans le journal Crop Science, que l’environnement joue tout de même un grand rôle dans ce phénomène. Cela dit, le chercheur et son équipe ont mis au point une variété spéciale de trèfle ornemental à quatre feuilles, et l’a présentée au public. Selon Business Insider, la réaction était fortement négative. «Leur valeur vient du fait qu’ils sont rares. Éliminer la rareté, c’est enlever le plaisir d’en trouver un», résume Wayne Parrott.

4- Montréal, Vancouver, Toronto... Non! la Silicon Valley du Canada se trouve à Ottawa! Ce qui en fait sans aucun doute le secret le mieux gardé au pays en la matière. Pourtant, la capitale fédérale compte plusieurs entreprises du secteur technologique. Cisco, CAE, Mitel, BlackBerry (QNX), etc. Le coût de la vie y est le plus bas des principaux grands centres urbains canadiens et le voyagement y est moins pénible qu'ailleurs. La diversité technologique (la variété des domaines dans lesquels les entreprises œuvrent) y est la plus grande, le ratio hommes-femmes est avantageux et le salaire moyen est le deuxième plus élevé au pays. Tout ça fait dire à la firme anglaise ExpertMarket, qu’en 2017, Ottawa arrive au premier rang des centres d’affaires technologiques au pays, tout juste devant Calgary (2e), Montréal et Toronto (3e, ex aequo). Halifax, Edmonton et Winnipeg viennent ensuite, Waterloo et Vancouver ferment la marche du palmarès qui, selon ses créateurs, «se distingue en tenant compte de la qualité de vie» dans ses calculs.

Tech Hub

5- Cet investisseur à succès donne toujours un pourboire de 100 %. Quel employé du secteur de la restauration ne rêve pas d’avoir un tel client à une de ses tables? Chamath Palihapitiya a créé et dirige le fonds d’investissement Social Capital, qui a des participations dans des entreprises prometteuses comme Slack, SurveyMonkey, et a même participé au lancement de Facebook, à ses débuts. Il a donc su miser sur les bons chevaux. Et c’est un peu d’ailleurs comme ça qu’il voit les choses. «Regardez, j’ai été chanceux, alors je sens que je dois en redonner un peu aux autres», dit-il d’ailleurs, en entrevue à CNBC. Chez nos voisins du sud, la pratique du pourboire varie d’un État à l’autre, mais la règle dans un restaurant est de donner entre 10% et 20%. Cela dit, l’homme d’affaires n’est pas aveuglément généreux. «Si le service est mauvais, alors c’est non», continue-t-il. «Mais la plupart du temps je le fais pour voir la joie sur leur visage, et c’est merveilleux.» Il dit également prendre un malin plaisir à graisser la patte au maître d’hôtel, en lui glissant généralement un billet de 100$US dans la main.

6- On peut s'attendre à un début de journée en légère hausse à la Bourse de New York. Dans les échanges précédant l'ouverture, les contrats à terme sur le S&P 500 sont en hausse de 0,03% et ceux du Dow Jones grimpent de 0,09%, alors que ceux du Nasdaq avancent de 0,1%. Du côté du pétrole, le baril de Brent (référence au Québec) est en progression de 0,31% à 51,90$US, alors que le WTI augmente de 0,35% à 48,92$US.

7- S'il y a un «effet Netflix» sur le cinéma canadien, il est très positif. Le Fonds canadien des médias, les incitatifs gouvernementaux et les distributeurs canadiens ont généralement été les principales sources de capitaux pour la production audiovisuelle au pays, mais ça vient de changer. Le capital étranger est désormais la principale source de financement des films et de la télé au pays, selon les données publiées par la très anglophone Canadian Media Producers Association (CMPA). En 3 ans, la part du capital étranger est passée de 10 $ à 18 % de l’enveloppe totale, à 335 millions $. Seule l’aide gouvernementale totale (si on combine tous les crédits d’impôt du pays) atteignent le même niveau. Au total, la production audiovisuelle canadienne représentait 2,6 milliards en 2016, soit la somme la plus importante en 5 ans. Alors, la crainte que Netflix ne cannibalise la production canadienne? Il est plutôt positif, observe Michael Geist, professeur de l’Université d’Ottawa réputé en la matière. «Il faut remarquer que Netflix a commencé à investir dans la production originale en 2013, et que cet investissement a grandi de façon marquée en 2015, au même moment où l’investissement étranger croissait de façon notoire au Canada. En fait, Netflix dit que le Canada est un des trois endroits dans le monde où sont tournées ses productions originales.»

Netflix

8- Uber, Instacart, Doordash et les autres ne seront jamais profitables et voici pourquoi. Ces applications sensées révolutionner des industries décadentes le font à grands coups d’investissement privés qui permettent occasionnellement d’en apprendre un peu plus sur l’état de leurs finances. Et, systématiquement, le constat est le même : ces entreprises sont lourdement déficitaires. Leur solution? Étendre leur service à de plus gros marchés. Prendre de l’expansion afin d’amortir le coût de leur plateforme et d’accroître les revenus. Mais elles ont tout faux, observe l’auteur et analyste Seyi Fabode sur Hackernoon.com. «Ces entreprises essaient de croître aussi vite que possible. Mais plus de croissance exige plus de ressources, et donc plus de capital. Et elles perdent encore plus d’argent. Grandir rapidement de cette façon ne les aide tout simplement pas.» Fabode ajoute une autre erreur que font ces services : ils se comparent à Amazon, qui a mis du temps à générer des profits. La différence étant qu’Amazon peut offrir divers actifs (stocker des produits dans ses entrepôts, ou stocker des donner dans ses centres de données) à ses clients qui ajoutent de la valeur à son service (vendre en ligne). «Les [Uber et Lyft] de ce monde n’ont tout simplement pas cette valeur ajoutée à offrir», conclut-il.

9- À l’agenda vendredi : à Montréal, le premier ministre Philippe Couillard prend part à une table ronde avec des représentants des communautés d'affaires du Québec et des États-Unis, puis prend part à un échange en compagnie de la vice-présidente de la chambre de commerce des États-Unis, Jodin Hanson Bond, ainsi que de la présidente du Canadian American Business Council, Maryscott Greenwood. Stella-Jones et le Groupe HNZ (qui offre des services de transport par hélicoptère), annoncent leurs résultats trimestriels. À Ottawa, Statistique Canada rend publiques des données sur les industries manufacturières. En Allemagne, le ministre des Finances Bill Morneau assiste à la rencontre de deux jours des pays du G20. Enfin, à Ottawa, le commissaire de la Ligue nationale de hockey, Gary Bettman, le propriétaire et chef de la direction du Canadien de Montréal, Geoff Molson, ainsi que le propriétaire des Sénateurs d'Ottawa, Eugene Melnyk, prennent part à une conférence de presse pour une annonce concernant un match à l'extérieur. Plusieurs anciens joueurs, dont Guy Lafleur et Mike Bossy, seront aussi présents.

10- Des pistes d’atterrissage circulaires pour les aéroports de demain? Plus écologiques, moins bruyants et plus compacts, des aéroports ceinturés d’une pistes arrondie à 360 degrés auraient aussi l’avantage de toujours offrir un angle d’atterrissage à l’abri des vents contraires. Un chercheur hollandais a donc conçu un prototype de cette piste qui fait 3,5 km de diamètre. Il en a eu l’idée après avoir visionné les vidéos d’atterrissage acrobatiques… sur Youtube. Alors, pour boucler la boucle, voici la vidéo Youtube de sa création, qui fait déjà beaucoup jaser sur les réseaux sociaux :


Sources: Business Insider, CNBC, ExpertMarket, Hackernoon, Les Affaires, MarketWatch, Michael Geist, Washington Post, Youtube.

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NDLR: L'article des «10 Choses à savoir» reste un exercice de revue de presse. Les avis et opinions qui y sont rapportés ne reflètent pas nécessairement ceux et celles de la rédaction de Les Affaires.

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