Point 8: On pourrait repousser les ouragans et produire de l’énergie avec des grosses éoliennes marines. (Photo: Pexels)

Après la mari, les champignons magiques, Ottawa veut espionner vos téléphones, des éoliennes pour repousser les ouragans et d'autres nouvelles à lire en ce vendredi 5 octobre.

1- Après le cannabis, les champignons magiques? La firme d’investissement Atai Life Sciences, qui finance notamment des études en Angleterre sur l’effet des champignons magiques dans la lutte contre la dépression, vient d’annoncer la conclusion d’une ronde d’investissement de 25M$US, et considère une inscription à la Bourse de Toronto l’an prochain. Selon Bloomberg, la société pourrait valoir jusqu’à 800 millions $US. La psilocybine, un psychédélique qu’on trouve notamment dans des drogues hallucinogènes, réduirait l’activité du cortex préfrontal, une zone du cerveau hyperactive durant la dépression.

2- Le pot pourrait générer 2 milliards $ par an en tourisme au Canada. Les dépenses de touristes visitant le pays afin de consommer du cannabis pourraient s’élever à 2 milliards $ par année, selon le guide touristique Gocanna, spécialisé en la matière. À partir de données provenant du Colorado, le guide évalue que la disponibilité légale du cannabis avait une influence positive dans la décision de voyager pour 23% des gens. «Le secteur du tourisme sera énorme pour le cannabis», résume son PDG, Shaman Ferraro, à BNN.

3- L’informatique quantique (canadienne) s’en vient plus vite que vous le croyez. Ce qui semble être une singularité technologique digne de la science-fiction pourrait être réalité très bientôt, grâce notamment à une nouvelle loi américaine votée le mois dernier. Le National Quantum Initiative Act vise à accélérer la R-D dans ce créneau. Et déjà, la société canadienne D-Wave dit avoir 70 projets en cours opérant sur ses ordinateurs quantiques. «La question qu’on me pose le plus n’est plus "qu’est-ce que c’est?", mais bien "quand est-ce que ça s’en vient?"», résume Vern Brownell, PDG de D-Wave, sur Fortune.

4- Au Canada, l’iPhone peut vous aider à gérer votre diabète. Santé Canada vient d’accorder une licence à la société pharmaceutique Abbott afin de commercialiser son application FreeStyle LibreLink au pays, une première nord-américaine. Il s’agit de la première appli du genre permettant à des propriétaires d’un iPhone de suivre en temps réel leur diabète. Il est possible de connaître son taux de glucose, en direct ou sous forme d’historique, de faire le suivi de son alimentation, ainsi de suite. L’application permet aussi de partager ses données à distance avec un médecin ou un professionnel de la santé.

5- Le chiffre du jour : 259 (personnes décédées en tentant de prendre un selfie). À titre comparatif, en moyenne chaque année, 6 personnes trouvent la mort en raison d’une attaque de requin. Entre 2012 et 2018, 259 personnes se sont tuées en prenant un égoportrait un peu trop audacieux, rappelle Slate.

6- Le Canada veut se donner le droit d’espionner tous vos appareils électroniques. Ottawa veut joindre les rangs des pays composant les «Five Eyes», un regroupement de pays incluant les États-Unis qui exigent des fabricants d’appareils informatiques la création d'un accès dérobé sur tous leurs produits. Inutile que ça fait sursauter les défenseurs de la vie privée. «Même un accès secret destiné aux bonnes personnes finira par être exploité par des mauvaises personnes», explique Matthew Dubé, porte-parole du NPD en matière de sécurité publique, au Ottawa Citizen.

7- AEUMC : les producteurs laitiers insatisfaits de l’aide anticipée d’Ottawa. Toute forme d’aide aux fermiers visant à contrebalancer les effets du nouveau traité de libre-échange ne suffira pas à couvrir les pertes, assurent les Producteurs laitiers du Canada. En se fiant aux expériences passées similaires, ceux-ci craignent de recevoir une «somme dérisoire». «Ça ne fera rien pour compenser le fait que notre industrie ne sera plus capable de croître et sera appelée à rapetisser», résume David Wiens, vice-président de l’organisme canadien, à Bloomberg.

8- On pourrait repousser les ouragans et produire de l’énergie avec des éoliennes marines. Ce serait réalisable, mais pas facile : des études réalisées en 2014 démontrent qu’en installant l’équivalent de 78 000 éoliennes dans le Golfe du Mexique, il aurait été possible de repousser le plus gros de l’ouragan Katrina, qui a inondé la Nouvelle-Orléans en 2005. L’impact de l'ouragan Harvey de l’an dernier aurait quant à lui pu être réduit de 20% avec 59 000 éoliennes. «Vous n’éliminerez pas les ouragans, mais vous en réduirez l’effet à de simples flaques d’eau dans les rues», assure Cristina Archer, chercheuse à l’Université du Delaware, au Smithsonian Magazine.

9- Des pneus de voitures faits de pissenlits? Ça pourrait être réalité. La recherche pour de nouveaux matériaux composant les pneus d’automobiles va dans tous les sens, et la plus récente trouvaille en surprendra plus d’un. En extrayant suffisamment du latex composant la racine des pissenlits, il serait possible de remplacer le caoutchouc dans les pneus. Le seul hic : en produire suffisamment est difficile. Car contrairement à ce que votre pelouse semble indiquer, il est difficile de cultiver le pissenlit. «On aimerait vraiment que ça pousse comme de la mauvaise herbe», dit John Cardina, chercheur associé à Goodyear Tire & Rubber, au Wall Street Journal.

10- Cette voiture est faite de verre et de plumes… Le concept DS X e-Tense de la marque français Peugeot a de quoi faire tourner les têtes. Non seulement est-elle asymétrique, ce qui est déjà rare en soi, mais son plancher est fait d’un verre transparent qui permet de voir la route. On y trouve aussi une machine à espresso, et les sièges sont composés, en partie, d’un tapis de plumes qui ajoutent une touche très organique à l’ensemble.

Sources: BNN, Bloomberg, communiqués, Fortune, Ottawa Citizen, Slate, Smithsonian Magazine, Wall Street Journal, Youtube.

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NDLR: L'article des «10 Choses à savoir» reste un exercice de revue de presse. Les avis et opinions qui y sont rapportés ne reflètent pas nécessairement ceux et celles de la rédaction de Les Affaires.