Point 5: ce vigneron cubain a sa façon bien à lui de faire du vin. (Photo: Youtube)
Bon mercredi! Voici 10 informations qui méritent votre attention en ce 5 avril.
1- Oubliez le Brexit. L’Angleterre est aux prises avec un problème bien plus grave : une pénurie de baristas! On a les problèmes qu’on peut. Et selon une étude toute chaude réalisée par le groupe Allegra sur l’état du café au Royaume-Uni, la fière Albion pourrait devoir sevrer sa dépendance à la caféine si rien n’est fait dans les six prochaines années pour trouver 40 000 baristas manquant à l'appel. Les cafés et autres estaminets britanniques embauchent actuellement 150 000 baristas, dont une grande majorité proviennent d’autres pays. Les experts craignent que la sortie de l’Union européenne crée une fuite de talent et, par ricochet, une rareté de la crema qui inquiète plus d’un fidèle sujet de sa Majesté. Car si celle-ci est une inconditionnelle du thé, les Anglais raffolent plutôt du cappuccino : le Times s’attend à ce que le nombre de cafés passe de 23 000 à 30 000 en Angleterre d’ici 2025.
2- Avec la légalisation de la marijuana arrive le premier FNB canadien du pot. Les spéculateurs l’attendaient depuis un bon moment, et voilà qu’il est enfin annoncé : un premier fonds négocié en Bourse (FNB) ciblant les producteurs de marijuana est officiellement lancé aujourd’hui à Toronto. Le fonds géré par Horizon ETF s’appelle tout simplement le «Marijuana ETF», son symbole est le $HMMJ, et il est composé d’une douzaine d’actions d’entreprises nord-américaines afin de reproduire la performance de l’indice nord-américain de la marijuana médicinale de Solactive. Ce dernier se colle à la performance d’un groupe trié sur le volet d’entreprises œuvrant dans ce secteur. «Cette industrie croît à toute vitesse en Amérique du Nord, à mesure que les législateurs permettent de nouvelles utilisations de la marijuana et de ses dérivés. Nous fournissons ainsi aux investisseurs un moyen d’accéder à cette industrie et aux sciences de la vie en général», a résumé le co-PDG de Horizon ETF, Steve Hawkins.
3- Besoin d’une petite laine? Pourquoi ne pas l’imprimer vous-même… Que se passe-t-il quand le tricot passe à l’ère du numérique? Ça donne Kniterate, une machine à tricoter entièrement numérique. L’appareil peut ainsi réaliser des foulards, des chandails, ou même des robes et des chaussures, tout à fait automatiquement. Il peut insérer des motifs ou même du texte dans les tricots. Une fois les morceaux réalisés, il ne reste qu’à assembler à la main. Proposé en prévente sur Kickstarter pour la modique (!) somme de 4700 $US (6300 $CA), l’appareil est la version moderne de machines qui, apparemment, étaient très populaires dans les années 80. Cela dit, les intéressés ont intérêt à faire vite : seuls 125 exemplaires seront vendu à ce prix réduit, car après la campagne de sociofinancement, la Kniterate coûtera 7500 $US (10 000 $CA).
4- On a enfin inventé l’écran de téléphone qui se soigne lui-même. Ça arrive à tout le monde : le téléphone qu’on vient juste d’acheter nous glisse de la main, se retourne, et percute le sol dans l’angle parfait pour fracasser son bel écran en verre. Que faire? Les réparateurs demandent des centaines de dollars pour un remplacement… Eh bien la science a trouvé la solution : un verre qui se répare tout seul. Des chimistes de l’Université Berkeley ont découvert un polymère s’apparentant à du verre et qui est juste assez élastique pour s’étirer, au besoin, et ainsi colmater une éventuelle fissure. On peut l’étirer de la sorte jusqu’à 50 fois. Une forme de magnétisme entre les ions et les molécules du matériaux les attirent les unes vers les autres, ce qui le force à reprendre sa forme d’origine à tous les coups. Et détail important : ce matériau conduit l’électricité, assure Business Insider, ce qui le rend compatible avec les applications tactiles, comme les téléphones.
5- Ce vin cubain est reconnu pour son cépage unique… et ses condoms. Orestes Estevez est un vigneron pas comme les autres. Il fait son vin à La Havane depuis l’an 2000, dans 300 gros cruchons de 20 litres chacun, où le précieux liquide tiré de raisins indigènes fermente de 30 à 45 jours… et fait gonfler le condom recouvrant le goulot de chacun de ces fermenteurs. «Mettre un condom sur les bouteilles est la même chose que sur un homme : ça lève, et quand le vin est prêt, le processus est complété» et ça se dégonfle, confie le Cubain à ABC News. La demande est au rendez-vous : les consommateurs raffolent de ce vin, auquel Estevez ajoute un peu de jus de fruits et de légumes exotiques, pour le goût. Il dit en vendre une cinquantaine de bouteilles par jour. À 40 sous la bouteille, on n’est pas surpris. Quant aux condoms, ils sont jetés après usage. Aussi bien : il sont perforés une ou deux fois pendant la fermentation pour libérer les gaz générés par le vin.
6- Encore une séance qui débute en mode hésitation à Wall Street. Les investisseurs attendent la rencontre entre le président américain Donald Trump et le premier ministre chinois Xi Jinping, demain et vendredi. Les discussions s’annoncent corsées. Les investisseurs porteront aussi attention cet après-midi au compte rendu de la plus récente réunion de la Réserve fédérale, qui fournira des précisions sur les intentions des dirigeants à l’égard de la hausse des taux d’intérêt dans les prochains mois. À noter, le pétrole touche un sommet en un mois, avant la publication des stocks de pétrole aux États-Unis. Lisez notre revue de marché complète.
7- Opération IceBridge : quand la NASA prend des photos du Canada, c’est à couper le souffle. La fonte des pôles est un phénomène fortement documenté, que la NASA suit d’une année à l’autre en visitant les zones glaciaires du Canada, du Groenland et de l’océan Arctique depuis 9 ans. La bonne nouvelle : cette année, elle a invité le photographe Mario Tama de l’agence Getty, qui a pris place à bord d’un Lockheed P-3 1966 afin de réaliser des clichés saisissants de ces lieux peu fréquentés. La moins bonne? «Les chercheurs de la NASA disent que l’étendue maximale de la glace arctique cette année a été atteinte le 7 mars, et c’est la moins grande étendue jamais observée», a confié le photographe professionnel à The Atlantic.
8- Parlant de l'Arctique, en cas d’apocalypse, n’ayez crainte : toute l’information créée par l’Humanité y sera stockée pour 1000 ans. La société norvégienne Piqi vient d’annoncer l’installation d’une réserve mondiale des données numériques qui permettra de stocker les documents historiques importants et toute la littérature qui mérite d’être sauvée d’une éventuelle fin du monde sur l’île de Svalbard, dans le cercle polaire. L’Île aux Ours, comme on la surnomme parfois, accueille déjà la Réserve mondiale des semences. «La Réserve des semences vise à sauver les plantes. Notre archive arctique contient le patrimoine mondial et toute autre information de valeur», expliquent les gens de Piqi au site Live Science. Piqi ajoute que cette voûte arctique a une durée de vie de 1000 ans.
9- À l’agenda mercredi, Monique Leroux, présidente de l'Alliance coopérative internationale et présidente du conseil d'Investissement Québec, prend part à un déjeuner-causerie sur la gouvernance au féminin(12h, Ritz-Carlton Montréal, 1228, rue Sherbrooke Ouest). À Québec, le président de la commission parlementaire des finances publiques, Raymond Bernier, tient une conférence de presse à l'occasion du dépôt d'un rapport sur les paradis fiscaux(11h). L'Association canadienne de l'énergie éolienne tient son congrès annuel(hôtel Hilton Lac-Leamy). Le congrès Aéromart sur l'industrie aéronautique se poursuit au Palais des congrès de Montréal. À Kingsey Falls, le président et chef de la direction de Cascades, Mario Plourde, procède à la remise de bourses à 23 athlètes-étudiants, dans le cadre de la Fondation de l'athlète d'excellence du Québec. Alex Harvey, champion du monde du 50 km en ski de fond, sera présent(11h, parc Marie-Victorin).
10- Ce véhicule de grand luxe vous permettra de survivre à l’apocalypse. Si vous pensez que votre VUS a tout ce qu’il faut pour traverser la fin des temps, tant mieux. Sinon, que diriez-vous d’investir dans un Ripsaw EV2? Il s’agit d’un «char d’assaut haute vitesse» dont les chenilles sont animées par deux V8 de 600 chevaux chacun. Il fait le 0-100 km/h en 4 secondes, comme une BMW, et peut parcourir 480 km par plein, comme un Range Rover. Son prix de détail? 400 000 $. Comme une Porsche!
Sources: ABC News, Business Insider, communiqués, Kickstarter, Les Affaires, Live Science, The Atlantic, The Times, Youtube.
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NDLR: L'article des «10 Choses à savoir» reste un exercice de revue de presse. Les avis et opinions qui y sont rapportés ne reflètent pas nécessairement ceux et celles de la rédaction de Les Affaires.
