10 choses à savoir mardi

Publié le 04/04/2017 à 08:54

10 choses à savoir mardi

Publié le 04/04/2017 à 08:54

Par Yannick Clérouin et Alain McKenna

Point 1: Warren Buffett vend du Coke aux cerises en Chine. (Source: Coca-Cola Company)

Bon mardi! Voici 10 informations qui méritent votre attention en ce 4 avril.

1- Warren Buffett vend du coke aux cerises en Chine... Si vous visitez l’Empire du milieu prochainement, ne vous surprenez pas de voir le portrait de l’oracle d’Omaha sur des canettes de Coca-Cola aux cerises. C’est que le richissime homme d’affaires est reconnu comme un inconditionnel de cette boisson gazeuse, dont il ne manque presque jamais d’avaler une gorgée lors de ses apparitions publiques. Flairant la bonne affaire, la Coca-Cola Company, qui procède au lancement officiel de cette saveur en Chine, a suggéré d’en faire le porte-parole officiel. «Ça nous a surpris qu’il ait accepté», confie Shelly Lin, directrice des marques pour Coca-Cola, sur le site de la société. «Et ça vend.» Une bonne nouvelle pour Buffett, qui confirme ainsi sa popularité, et qui en empochera une partie des bénéfices : Berkshire Hathaway est le plus gros actionnaire de Coca-Cola.

Buffett

2- Régler son hypothèque avec Airbnb, de plus en plus de jeunes le font. Avec le prix de l’immobilier qui grimpe continuellement au pays, les jeunes acheteurs se font plus rares, et ceux qui achètent doivent parfois prendre des mesures originales pour rembourser leur hypothèque. Comme louer leur résidence via des services comme Airbnb. C’est ce que constate une étude sur le sujet effectuée l’été dernier par le groupe Altus, publiée hier par le Huffington Post. Ainsi, 4 % des propriétaires canadiens ont loué leur maison via Airbnb l’été dernier. Une proportion qui grimpe à 7 % chez les proprios ayant une hypothèque, puis qui bondit à 22 % chez les moins de 35 ans vivant à Montréal, Toronto, Calgary ou Vancouver. Dans l’ouest du pays, où les mensualités s’élèvent souvent à plusieurs milliers de dollars, 40 % des revenus générés par les utilisateurs de services locatifs vont directement au remboursement du loyer. C’est beaucoup. C’est même trop aux yeux de plusieurs groupes qui trouvent que Airbnb et sa bande prennent trop de place, limitant la disponibilité de loyers réguliers dans les grandes villes.

Milléniaux

3- Elon Musk se paie la tronche des spéculateurs qui vendaient Tesla à découvert. La nouvelle a marqué les esprits, hier : Tesla Motors est passé au second rang des constructeurs d’automobiles en capitalisation boursière, tout juste devant Ford. De quoi faire rager les investisseurs qui, à la mi-mars, ont cru bon vendre à découvert 26,5 % des actions de Tesla. Empruntant une habitude chère au président Donald Trump, Musk n’a pas manqué de le leur rappeler, via Twitter. «Il ne fait pas beau à Shortville», a-t-il gazouillé. Comme le rappelle Fortune, le fondateur et PDG de Tesla leur avait dit, l’an dernier, que de miser contre l’entreprise ne serait pas une sage décision. La preuve est faite !

4- Tout ce temps-là, on avait la solution à la pénurie de main-d’œuvre : les sans diplômes ! Ça fait des années qu’on nous rabat les oreilles à propos d’une pénurie de gens qualifiés pour remplir les rôles complexes des entreprises de demain. Le phénomène n’est pas exclusif au Québec ou même au Canada. Chez nos voisins du sud, pour régler le problème, on commence toutefois à regarder au-delà du diplôme. Après les cols bleus et les cols blancs… place aux sans col. Des gens qui n’ont pas terminé leurs études, en d’autres mots. «Nous considérons les gens selon leurs habiletés, sans tenir compte de leur niveau d’études», explique Sam Ladah, directeur des ressources humaines chez IBM, à Fast Company. «Par exemple, nous avons embauché des codeurs de grand talent dans des compétitions amicales.» Des gens qui n’ont pas le diplôme qui va avec, mais qui ont prouvé leur talent autrement. Intel et GitHub ont suivi IBM dans ce mouvement, qui pourrait faire boule de neige : d’ici 2020, on estime à 1 million le nombre de postes qui ne pourront être comblés dans le secteur logiciel aux États-Unis, par manque de diplômés. De quoi inspirer le Québec…

5- On pourra bientôt boire l’eau de mer à l’aide d’un simple tamis. L’eau salée, on le sait, n’est pas propre à la consommation. Et les technologies de désalinisation de l’eau de mer sont coûteuses… mais ça pourrait changer sous peu. Une équipe de chercheurs de l’Université de Manchester, en Angleterre, vient de mettre au point un tamis composé d’oxyde de graphène capable de filtrer l’eau salée afin d’en faire de l’eau potable. Leur recherche, publiée par le journal Nature, démontre qu’il serait bientôt possible de produire de tels accessoires à grande échelle et à bas coût. C’est une trouvaille majeure, alors que l’ONU estime que d’ici 2025, 14 % de la population mondiale n’aura pas accès à l’eau potable.

6- Arrêtez de vous plaindre de manquer d’espace dans votre demeure. À Beijing, où s’entassent 21 millions d’habitants, les moins fortunés doivent trouver des solutions ingénieuses pour se loger. Il y aurait pas moins de 1 million de personnes qui vivent dans un ancien bunker nucléaire issu de la Guerre froide. Le photographe italien Antonio Faccilongo a documenté la vie de ces habitants qui vivent 50 pieds sous terre dans Atomic Rooms, raconte Wired. Quelque 10 000 de ces abris nucléaires auraient été construits dans les années 1960 et 1970 en Chine, puis vendus dans les années 80 à des promoteurs immobiliers. Pour les travailleurs migrants ou encore les étudiants issus des milieux ruraux, il s’agit souvent de la seule solution pour se loger à prix raisonnable (40 à 100$ par mois). Faciles à trouver, ces bunkers sont inaccessibles aux médias. M. Faccilongo a dû tromper la vigilance des gardiens pour nous montrer des clichés exceptionnels, mis en valeur entre autres sur le site de National Geographic. Pour bien des habitants de ces bunkers, il s’agit d’un sacrifice à faire pour ensuite réaliser un grand rêve: accéder à la propriété.

Bunker

 

 

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7- Une autre séance baissière se dessine sur les Bourses nord-américaines mardi. Les investisseurs jouent de prudence avant la tenue d'une rencontre qui s'annonce tendue entre Donald Trump et le premier ministre chinois Xi Jinping. La publication des cruciales données mensuelles sur l'emploi vendredi et du compte rendu de la Réserve fédérale mercredi les incite également à la réserve. Lisez notre revue de marché complète.

8- Chaque nouveau robot mis en service élimine 6 à 7 emplois de façon permanente. Si l’utilisation de robots industriels depuis 25 ans est un précurseur de la prochaine grande vague d’automatisation attendue au fil des prochaines années, il faut s’attendre à ce que le taux de chômage grimpe en flèche dans les pays industrialisés. Deux chercheurs de Boston ont étudié l’impact de ces robots industriels aux États-Unis entre 1993 et 2007, et leur conclusion est limpide : chaque robot supplémentaire entraîne la perte de 6 à 7 emplois. Pis : leur rapport, découvert par le New York Times, ajoute qu’un robot de plus par 1000 employés a un impact négatif sur les salaires. Cette conclusion va en contresens d’une étude théorique faite en 2006 par ces mêmes chercheurs, qui croyaient plutôt que les nouvelles technologies créeraient plus d’emploi qu’ils n’en détruisent. Il semble bien que ce soit l’inverse.

9- À l’agenda mardi: le maire de Montréal, Denis Coderre, ainsi que le président-directeur général d'Hydro-Québec, Éric Martel, font une annonce concernant la première course de Formule E à Montréal(9h30, siège social d'Hydro-Québec). L'Institut du véhicule innovant procède au lancement du projet FloRe, qui vise à accélérer l'électrification du parc automobile québécois(11h30, Palais des congrès). Le président et chef de la direction de Nemaska Lithium, Guy Bourassa, prononce une allocution à la tribune du Cercle finance et placement du Québec(12h, hôtel Sofitel). Le Congrès Aéromart sur l'industrie aéronautique se poursuit mardi au Palais des congrès. Le détaillant La Baie(Tor., HBC) rend publics ses résultats du quatrième trimestre après la clôture des marchés boursiers. Le ministre fédéral des Finances, Bill Morneau, prend part à une table ronde avec des journalistes à Indianapolis. Il tiendra ensuite une conférence téléphonique pour les médias canadiens à 17h30(au 1-866-206-0153).

10- Le premier navire sans émission part à la conquête des mers… et des esprits. L’Energy Observer est le premier en son genre à fonctionner à l’hydrogène, et il part officiellement faire le tour du monde afin de faire la promotion des énergies renouvelables.


Sources: BBC, communiqués, Fast Company, Fortune, Huffington Post, Les Affaires, National Geographic, New York Times, Wired, Youtube.

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NDLR: L'article des «10 Choses à savoir» reste un exercice de revue de presse. Les avis et opinions qui y sont rapportés ne reflètent pas nécessairement ceux et celles de la rédaction de Les Affaires.

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