Point 10: cette imprimante portative crée des tatouages temporaires sur demande! (Photo: Prinker)
Bon jeudi 20 juillet! Voici 10 informations qui méritent votre attention ce matin.
1- Tim Hortons aura finalement son application de commande et de paiement mobile! Longtemps réfractaire au paiement par carte, la chaîne canadienne effectuera tout un virage numérique le 27 juillet prochain alors qu’une mise à niveau de son application mobile permettra de commander d’avance, puis de payer son beigne et son café. L'application se trouvera sur l’App Store d’Apple et le Play Store de Google. Une réplique fort attendue aux applications et services mobiles de Starbucks, McDonald’s, Second Cup… et d’à peu près toutes les autres grandes chaînes concurrentes. «C’est la totale», s’enthousiasme d’ailleurs Wade MacCallum, propriétaire de six Tim Hortons dans l’ouest du pays, à CBC News. Tout ça ne s’est pas fait dans la parfaite harmonie : le projet, annoncé en janvier dernier, a été repoussé de la fin mars à la fin juillet quand des franchisés se sont plaint de ne pas être prêts pour accueillir un tel service. Et même si certains commerces prendront quelques semaines de plus avant d’accepter d’utiliser l’application, il semblerait que cette fois sera la bonne.
2- Vous prenez un vol vers les États-Unis? Vous devrez passer une heure de plus à l’aéroport. C’est l’effet de nouvelles mesures de sécurité imposées par le département américain de sécurité intérieure, qui a annoncé le mois dernier qu'il compte fouiller un peu plus en détail le contenu des sacs des voyageurs vers les États-Unis. Au total, les gens en provenance de 105 pays verront le temps passé à la sécurité allongé d’environ une heure, selon ce que les autorités estiment. La cause? Les appareils informatiques embarqués. La compagnie aérienne Westjet vient d’ailleurs d’avertir ses clients par voie de communiqué que tout appareil plus large qu’un téléphone cellulaire exigera une analyse approfondie de la sécurité, explique Vice. La raison est la même qui a motivé l’Oncle Sam à bannir les tablettes et portables en vol en provenance de plusieurs aéroports du Moyen-Orient, le printemps dernier : on craint que ces appareils puissent dissimuler des substances explosives.
3- N’allez pas offrir un petit sapin à odeur de voiture neuve à un Chinois… Car même si cette odeur a un certain cachet auprès des automobilistes occidentaux, elle révulse les acheteurs chinois de voitures neuves. Les fabricants doivent en tenir compte. Chez Ford, notamment, c’est ce qui a mené à la création d’une division située en banlieue de Nanjing, où 18 «nez en or» testent l’odeur produite par chacun des matériaux utilisés dans la finition des véhicules destinés au marché local. «En Amérique, on va jusqu’à acheter des vaporisateurs sentant la voiture neuve. En Chine, c’est tout le contraire», explique Andy Pan, superviseur de la conception des matériaux pour Ford en Chine, à Reuters. Ainsi, les Chinois préfèrent une voiture dont l’habitacle ne possède aucune odeur particulière. À travers 300 tests annuels, les testeurs de Ford doivent ainsi s’assurer que les matériaux privilégiés dégagent un parfum «imperceptible», sinon ils sont retournés au fournisseur qui les a fabriqués.
4- Fortune Global 500: Amazon ne fait pas encore le poids. Amazon(AMZN, 1026,87$US) a beau faire trembler bien des entreprises, y compris Wal-Mart(WMT, 75,87$US), elle est encore loin de détrôner la plus importante entreprise du monde au chapitre des revenus. En effet, pour la quatrième année de suite, Wal-Mart occupe la position de tête du classement Fortune Global 500, dont les résultats sont présentés ce jeudi. Avec des revenus de 485 milliards de dollars américains, le poids lourd du commerce de détail demeure loin devant son plus proche aspirant, la China State Grid, qui affichait des revenus de 170 milliards inférieurs. Et signe des temps, les géants pétroliers Shell(RDS.A, 54,05$US) et ExxonMobil(XOM, 80,85$US), qui se battaient pour la position de tête il y a à peine cinq ans, ont glissé à la 7e et 10e place, respectivement. Comme le souligne Alan Murray, éditeur de Fortune, même combinés les revenus de Shell et Exxon restent inférieurs à ceux de Wal-Mart. Mais attention! Amazon gravit rapidement les échelons. Partie de la 44e position en 2016, l’entreprise de Jeff Bezos occupe désormais le 26e rang. Dire qu’elle était au 340e rang au début des années 2000... Vous voulez qu’on vous déprime un peu? La première entreprise canadienne du classement se trouve en 250e position: Manuvie. Elle est suivie de près par le conglomérat financier montréalais Power Corp, au 266e rang. La Banque Royale, principale banque du pays, se situe pour sa part au 304e rang. Voici la vidéo (très centrée sur les États-Unis...) publiée par Fortune qui accompagne ce classement:
5- Magasiner chez Wal-Mart vous rend malheureux? Ce robot va le savoir. La chaîne américaine a développé une technologie de reconnaissance faciale utilisant des caméras vidéo pouvant lire les émotions sur le visage de ses clients. Si elle détecte un client malheureux, une alerte sera émise afin qu’un de ses employés au service à la clientèle intervienne et corrige la situation rapidement. La mesure vise à satisfaire le client avant qu’il n’ait le temps de formuler une plainte au service à la clientèle. «C’est plus facile de retenir un client actuel que d’en acquérir un nouveau, mais si le service est inadéquat, on ne le saura pas tant qu’on n’aura pas perdu ce client», lit-on dans la demande de brevet de Wal-Mart découverte par le Wall Street Journal. Ce robot ne fera pas que repérer les gens malheureux : il aidera aussi à analyser le comportement d’achat de l’ensemble de la clientèle afin d’améliorer la façon dont Wal-Mart vend ses produits.
6- Autre grosse journée de résultats trimestriels, autre séance qui s’annonce sans direction franche. Alors qu’on attend des chiffres de Microsoft, Visa et du poids lourd bancaire Citigroup, les indices évoluent en ordre dispersé. Le Nasdaq devrait progresser à l’ouverture, mais l’orientation du Dow Jones est plutôt négative. Dans notre revue de marché complète, on vous parle aussi de la renaissance de la biotech Aeterna Zentaris, de Transat, du Canadien Pacifique et de Rogers.
7- Ils sont nombreux à espérer voir l’ex-PDG de Yahoo à la tête d’Uber. Rien n’indique si ça va se produire, car de l’aveu même de Marissa Mayer et d’Uber, aucune discussion en ce sens n’a encore eu lieu. Mais la rumeur associant l’ex-dirigeante de Yahoo, qui appartient maintenant au géant américain Verizon, au service de voiturage est insistante. Pourquoi? Mayer a ardemment défendu le fondateur et PDG d’Uber, Travis Kalanick, pour ses qualités de leader. Elle a également répété à plusieurs reprises son admiration pour l’application, qu’elle estime «ridiculement prometteuse», comme le rappelle Business Insider. Enfin, alors qu’elle pourrait s’asseoir sur les 186 millions $US que la vente de Yahoo lui a rapportés, elle se dit plutôt à la recherche d’un nouveau poste de dirigeante d’entreprise. Depuis l’éviction de Kalanick, Uber est justement à la recherche d’un leader charismatique et capable de briser son image de boys club.
8- Critiquée pour son manque d’ouverture, Apple lance un site web pour publier une partie de ses recherches en intelligence artificielle. Cupertino a lancé hier un nouveau site web où il est possible d’en apprendre un peu plus sur ses recherches en IA. Intitulé «Apple Machine Learning Journal», ce site met en relief certains travaux sur lesquels ses ingénieurs travaillent. La cause? En IA, il est considéré comme une bonne pratique de partager le fruit de ses recherches avec ses pairs, chose que font Facebook, Google, Microsoft et les autres. Mais pas Apple, qui a une lourde culture de secret industriel. Ça pénalise l’entreprise non seulement au niveau du développement de ses technologies, mais également en matière d’embauche. Ce site vise à enrayer ces deux lacunes, explique Fortune. Les premières recherches publiées sur le site mettent également l’emphase sur le respect de la vie privée privilégié par Apple dans ce domaine, comparativement à Google ou Facebook, notamment.
9- La science a enfin découvert s’il était mieux de bosser du bureau ou de la maison. C’est un débat qui reprend en ampleur maintenant que le géant IBM, un des plus importants promoteurs du télétravail, a changé son fusil d’épaule. Et bien entendu, les publications sur le sujet sont ambivalentes, certaines affirmant que les travailleurs mobiles sont plus productifs et plus loyaux envers leur employeur, d’autres prétendant le contraire. Alors, qui a raison? Personne, et tout le monde en même temps, selon une étude menée par l’Université Stanford. Car la réponse officielle est : ça dépend. «Travailler de la maison n’est pas toujours meilleur dans l’absolu. On peut améliorer la satisfaction et la productivité des travailleurs en leur permettant de travailler à distance, mais on ne devrait pas le faire avec tous les types de boulot», explique John Roberts, qui a dirigé l’étude, à Quartz. Ainsi, bosser de la maison une partie de la semaine a des effets généralement bénéfiques, à condition que l’entreprise assure une rétroaction positive et régulière. À l’inverse, bosser du bureau aidera au travail en équipe et à l’innovation. Une question de bon dosage, quoi.
10- Cette machine crée des tatouages temporaires en quelques secondes à peine. L’imprimante portative de Prinker reproduit une image créée dans son application mobile à même la peau du corps humain, en quelques secondes à peine. Il suffit de frotter l’appareil lentement sur la peau afin qu’il reproduire ainsi le motif de votre choix sous forme d’un tatouage temporaire qui s’enlève ensuite assez aisément. Ça pourrait remplacer bracelets et l’estampillage à l’entrée des festivals, ou même les fameuses cocardes des conférences branchées...
Sources: Business Insider, CBC News, Fortune, Les Affaires, Quartz, Reuters, Vice, Wall Street Journal, Youtube.
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NDLR: L'article des «10 Choses à savoir» reste un exercice de revue de presse. Les avis et opinions qui y sont rapportés ne reflètent pas nécessairement ceux et celles de la rédaction de Les Affaires.
