10 choses à savoir jeudi

Publié le 12/01/2017 à 08:50, mis à jour le 12/01/2017 à 09:53

10 choses à savoir jeudi

Publié le 12/01/2017 à 08:50, mis à jour le 12/01/2017 à 09:53

Par Yannick Clérouin, Alain McKenna et Julien Abadie

Point 1: Ces endroits sont tellement bon marché que vous pourriez y vivre sans travailler. Ou presque. (123RF)

Bon jeudi! Voici 10 informations qui méritent votre attention en ce jeudi 12 janvier

1-Ces endroits sont tellement bon marché que vous pourriez y vivre sans travailler. Ou presque. Imaginez... Vous plaquez votre job, vous réunissez vos économies et vous filez à l'autre bout du monde, dans un pays où la vie est tellement peu chère qu'un occidental n'aurait quasiment pas besoin de travailler. C'est possible et Forbes vous explique comment (retrouvez tous les détails dans leur article). Sur la base du coût de la vie par mois pour une personne seule, incluant la location d'un appartement avec deux chambres dans un quartier sécuritaire, le site a sélectionné les huit meilleurs endroits de la planète où passer votre retraite anticipée à bas coût: Carvoeiro au Portugal (1150 $US), El Poblado en Colombie (1650 $US), Las Terrenas en République Dominicaine (1250 $US), Santa Familia au Belize (1200 $US), Chiang Mai en Thaïlande (1000 $US), Barcelone en Espagne (1600 $US), Granada au Nicaragua (1225 $US) et Kota Kinabalu en Malaisie (850$US). C'est donc cette dernière qui offre le coût de la vie le plus bas: en tout, comptez seulement 850$US pour le loyer, le transport, le gaz, l'électricité, l'eau, le téléphone, Internet, les sorties et la nourriture. Imbattable. L'article note par ailleurs que cette «ville tranquille est l'un des lieux de vie les plus plaisant et accueillant d'Asie». Mais le choix numéro 1 de l'article reste Carvoeiro au Portugal (voir photo ci-dessus), un pays d'ailleurs décrit comme «le secret le mieux gardé d'Europe». Situé sur la côte Algarve, cette petite ville serait comme un petit paradis sur terre avec «ses côtes rocheuses, son soleil permanent, le climat presque parfait, la nourriture, le vin, l'histoire…» À 1200$US par mois pour une personne seule, ce serait dommage de se priver. Alors? Vous partez quand?

2-Google Maps nous invite à visiter le Palais de la corruption et la Chambre des rats de Mexico. Il y a des limites à obtenir la collaboration du public pour bonifier vos services et Google l’a une fois de plus appris à ses dépens. Une personne qui collaborait à l’identification d’immeubles de la capitale mexicaine a rebaptisé la résidence présidentielle ainsi que les édifices qui abritent le Sénat et le Congrès pour «Résidence officielle de la corruption», «Déplorable Congrès» et «Chambre des rats», rapporte le site Fusion. Une porte-parole de Google a indiqué qu'il s'agit de l’oeuvre d’un farceur et que le tout a rapidement été corrigé. «La majorité des utilisateurs qui éditent nos cartes réalisent d’excellentes contributions en ajoutant des places qui n’ont jamais été cartographiées ou effectuent des changements d’adresse», a dit une porte-parole de l’entreprise, qui s’est excusée pour ce faux pas. Ce n’est toutefois pas la première fois qu’un incident du genre se produit au Mexique. La demeure de 7M$US de la première dame du pays avait été rebaptisée «Musée de la corruption» sur Google Maps l’an dernier.

3-Le premier supermarché du futur ouvre à Milan, et Amazon n’a rien à y voir. C’est plutôt la chaîne européenne Coop, en association avec le MIT américain, qui ont inauguré le mois dernier un supermarché mettant à profit des technologies comme la réalité augmentée et des capteurs de mouvement. Détail original: les aliments sont classés par origine, et non par type. Ainsi, les raisins et le vin sont côte à côte, plutôt que les raisins et, disons, les tomates, qui sont, elles, tout près des tomates en boîte. Quand un client prend un item, des capteurs de mouvement à la Kinect de Microsoft le remarquent et envoient toute l’information imaginable sur ce produit à des écrans logés au-dessus des étals: valeur nutritionnelle, présence (ou pas) de pesticides, empreinte écologique de sa production, etc. Un mur d’affichage présente pour sa part astuces de cuisson et recettes. Dans l’ensemble, Carlo Ratti, le directeur du MIT Senseable City Lab, qui a eu l’idée de ce projet plus tôt en 2015, espère que toute l’information aidera les gens à faire de meilleurs achats, à interagir entre eux un peu plus, et enfin, à passer plus de temps dans leur supermarché.

3-Feriez-vous confiance à une banque signée Amazon, Google ou Facebook? Un client bancaire sur trois dans le monde dit oui. La firme Accenture a sondé 32715 personnes répartis dans 18 pays sur leurs habitudes bancaires. Résultat: pour bon nombre d’entre eux, il est plus que temps que les grandes institutions bancaires mettent à profit les technologies financières et les conseillers automatisés («robots-conseillers») afin de réduire les interventions humaines et, on l’imagine, les frais de services qui leur sont imposés. Plus encore: si un géant des technos tels Amazon, Facebook ou Google se mettait à offrir des services financiers, 31% des répondants seraient prêts à leur confier leurs économies et 29% souscriraient à leurs services d’assurances. C’est étonnant. Ces entreprises n’ont pas la meilleure réputation en matière de gestion de la vie privée de leurs actuels utilisateurs. Mais comme le précise à Reuters Piercarlo Gera, directeur Services financiers pour Accenture, leur attrait se trouve ailleurs. «Ces sociétés ont défini les normes en matière d’expérience utilisateur et de services personnalisés.» Tandis que faire affaire avec une banque, avouons-le, ce n’est pas toujours simple. Reste à voir si ces entreprises seront un jour tentées par une incursion dans le marché financier.

4-Toujours au sujet d’Amazon, voici une image qui vaut mille mots à propos de l’incroyable ascension du géant du commerce en ligne. Cette infographie réalisée par The Visual capitalist montre à quel point l’entreprise de Jeff Bezos est rendue dominante. Si on se fie aux résultats affichés par les détaillants traditionnels pour la plus récente période des Fêtes, le carnage est loin d’être terminé. La Baie(Tor., HBC) a d’ailleurs chuté à un nouveau creux historique depuis son retour en Bourse cette semaine, après avoir averti que ses résultats du quatrième trimestre seraient inférieurs aux attentes. Un portrait visuel éloquent, donc. On se garde une petite gêne de mettre en opposition sur un graphique Amazon et l’ensemble des détaillants canadiens inscrits en Bourse...

 
Courtesy of: Visual Capitalist

6-Et tout à coup le doute Trump s'installe sur les marchés. Les Bourses vont amorcer la séance de jeudi en baisse, les investisseurs remettant en doute la hausse alimentée par Donald Trump depuis qu'il a été élu président des États-Unis, au lendemain de son premier discours. Peu avant l'ouverture officielle, l'indice S&P 500 cède 0,31%, le Dow Jones perd 0,24% et le Nasdaq recule de 0,33%. Le baril de pétrole Brent, la référence au Québec, s'élève de 1,3% à 55,83$US. Lisez notre revue de marché complète.

7-Une erreur comptable de son employeur lui vaut quatre ans de prison. Gare à vous s’il vous prend de dilapider un montant versé en trop par votre employeur, vous pourriez purger une importante peine de prison. C’est du moins ce qui est arrivé à un jeune Britannique. Karl Smith, qui travaillait pour un spécialiste en isolation industrielle, a reçu une paye de 19639 livres plutôt que de 196,36 livres en raison d’une erreur comptable du service de la paye. M. Smith, qui a travaillé seulement deux jours pour l’entreprise, ne s’est pas questionné trop longtemps avant de se mettre à dépenser ce cadeau du ciel dans un PlayStation, un lit... et de la drogue. La cour criminelle de Dublin l’a donc condamné à une peine de prison de quatre ans(celle-ci a été ramenée à deux ans), rapporte le Daily Mirror, repris par Business Insider. Smith dit avoir pensé qu’il s’agissait d’une erreur de sa banque, mais s’est aperçu plusieurs semaines plus tard que c’était plutôt une somme versée en trop par son ex-employeur. Le jeune homme n’est pas un enfant de choeur, puisqu’il servait déjà une peine de prison. Mais il y a tout de même une morale à cette histoire. Mieux vaut rapporter toute somme versée en trop par le service de paye pour éviter les problèmes.

8-Mine de rien, Apple domine le marché des écouteurs sans fil. Lancés dans l’ombre d’un nouvel iPhone et d’une nouvelle Apple Watch, puis mis en marché bien plus tard que prévu, les écouteurs sans fil AirPods d’Apple(Nasdaq, AAPL) dominent déjà ce marché relativement naissant des casques Bluetooth, selon un rapport de la firme Slice Intelligence déniché par Quartz. Apple rafle ainsi 26% du marché américain avec ce seul accessoire sans fil, une part du gâteau qui grimpe à 41% si on ajoute les écouteurs de la gamme Beats, qui appartient aussi à Apple. Ça positionne la société de Cupertino confortablement devant Bose(16%), Sony (4,2%) et la marque américaine Jaybird (2,5%). Seul bémol pour Apple: la part de Beats dans ce marché a baissé du tiers suite à la mise en vente des AirPods, le plus important recul, toutes marques confondues…

9-À l’agenda jeudi, Cogeco et Cogeco Communications tiennent leur assemblée annuelle des actionnaires. Le président et chef de la direction, Louis Audet, tiendra un point de presse avant l'assemblée, à 11h15(Centre Mont-Royal, 2200, rue Mansfield). Rencontre des membres du groupe ayant remporté 60M$ au tirage du Lotto Max du 6 janvier. Il s'agit du plus gros lot jamais remis par Loto-Québec(11h, Salle Concerto de l'hôtel Delta Montréal). Shaw Communications tient son assemblée générale annuelle à Calgary à 13h et Postmedia tient son assemblée générale annuelle des actionnaires(14h). Le ministre de la Sécurité publique, Martin Coiteux, et le ministre responsable de la région de la Côte-Nord, Pierre Arcand, sont de passage à Sept-Îles pour constater les dommages des récentes inondations qui ont frappé la région(11h30).

10-Les gratte-ciel de demain pourraient manger du smog. Littéralement. Un matériau autonettoyant recouvrant les parois de cet immeuble futuriste de 5 kilomètres de haut génère des radicaux libres qui attirent les éléments polluants dans l’air et les transforment en poussière. Les ingénieurs d’Arconic, une société spécialisée dans la science des matériaux, ont travaillé de concert avec des futuristes afin d’imaginer les technologies qui seraient les plus utiles dans plusieurs décennies. Grâce aux progrès technologiques, il sera possible de construire des immeubles aux formes qui sont inimaginables aujourd'hui. Les immeubles seront aussi autosuffisants en énergie et même pour alimenter leurs occupants. Mais un des projets les plus prometteurs est le revêtement spécial EcoClean, qui aide les immeubles à purifier l’air qui les entoure. Jetez un oeil à cette vidéo récemment diffusée par Arconic au sujet des immeubles du futur.


Sources: Les Affaires, communiqués, Reuters, Quartz, PC, Daily Mirror, Business Insider, The Independant, Fusion.

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