Interrogé par la chaîne américaine CNBC à ce sujet, Bob Nardelli, pdg de Chrysler, a refusé de faire le moindre commentaire. Mais il s’est bien gardé de nier la rumeur, ce qui n’a fait que l’emplifier.
M. Nardelli a reconnu qu’il était en pourparlers avec plusieurs «tierces parties», ayant envoyé cette information par courriel à plusieurs employés de la société, au début d’octobre.
Le New York Times, se basant sur des sources proches du dossier, a alors avancé que les principales négociations se déroulaient avec GM. De son côté, le Wall Street Journal a interrogé plusieurs banques sur la pertinence d’une telle fusion. JP Morgan Chase s’est prononcée en sa faveur.
La rumeur a été avivée par la valse-hésitation de Cerberus quant à l’avenir de Chrysler. Le fonds Cerberus a acheté en 2007 la majorité des actions de Chrysler (80%) auprès de Daimler, et envisagerait l’achat des 19,9% que le constructeur allemand détient encore. Il étudierait également le scénario d’une fusion, même partielle, avec GM.
De précédentes discussions entre GM et le fonds Cerberus Capital Management ont échoué en raison de désaccords sur la façon d'estimer la valeur de Chrysler.
En attendant, GM a annoncé le licenciement de quelque 1 600 postes dans trois de ses usines américains. Depuis 2000, le nombre d'employés américains syndiqués de GM est passé de 133 000 à 72 000.
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