L’idée du Club Tesla Québec a vu le jour au printemps 2013. Le 11 juillet suivant, l’entité juridique de l’organisme sans but lucratif (OSBL) était créée. Entrevue avec son président, Stéphane Pascalon.
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Les Affaires- Vous êtes un OSBL, mais vous avez travaillé de pair avec Tesla depuis les débuts du Club. Dans quelles circonstances ?
Stéphane Pascalon - Nous sommes un organisme complètement indépendant de Tesla. Nous sommes une association de propriétaires. En raison de la qualité des rendez-vous que nous avons organisés à quelques reprises pour faire connaître la voiture électrique, Tesla nous a sollicités pour leur donner un coup de main. Par exemple, Tesla a pu se joindre à la dernière minute au Salon de l’auto de Montréal en janvier. Ils nous ont demandé si des propriétaires seraient prêts à participer au kiosque, car leur personnel était limité (la concession de Montréal venait tout juste d’ouvrir). Ça a été un beau succès populaire.
Maintenant, quand Tesla livre un nouveau véhicule à son nouveau propriétaire, elle l’informe de l’existence du Club.
L.A.- Avez-vous joué un rôle particulier dans l’installation du premier superchargeur Tesla de Drummondville ?
Stéphane Pascalon - Grâce aux contacts de certains membres, on a pu influencer certaines choses, ce qui nous a permis d’y contribuer. On a eu une très bonne écoute de la part de Tesla.
Actuellement, nous militons auprès de Tesla pour la mise en place d’une interface en français. Au Québec nous n’avons accès qu’à l’interface anglaise, tandis qu’en Europe, les gens ont accès au français.
L.A.- Selon vos contacts, quelle impression se dégage de cette entreprise gérée par quelqu’un comme Elon Musk ?
Stéphane Pascalon - Il y a chez Tesla une volonté claire de changer la perception de l’automobile. On se rend bien compte que c’est une entreprise en démarrage, en apprentissage, mais qui s’adapte à la réalité du marché tout en essayant d’imposer un mode de pensée et de fonctionnement. C’est une des raisons d’exister du Club Tesla Québec, d’apporter du changement. En tant que premiers propriétaires d’un véhicule électrique, nous étions sur une autre planète. Avec une Tesla, on a changé d’ère. Nous ne sommes plus au 20e siècle, contrairement aux propriétaires de voitures à essence. Les gens qui ont une Tesla vivent au présent, et les autres dans le passé. Le Club développe notamment des mini-séminaires pour les nouveaux propriétaires afin de leur donner des trucs pratiques et de leur expliquer le changement d’ère qu’ils sont en train de vivre. L’entreprise change la perception du monde automobile, et on participe à l’effort.
