Photo : Bloomberg
Le titre de Transat A.T. s’est apprécié aujourd'hui en réaction aux résultats trimestriels du voyagiste qui ont dépassé les attentes. En fin d'après-midi, le titre du voyagiste grimpait de 3,07%, ou 42 cents, à 14,12$.
B. Mooney : Transat donne du mal aux analystes
L’entreprise montréalaise a largement dépassé le consensus des analystes au troisième trimestre de son exercice 2010 terminé le 31 juillet. Le voyagiste a enregistré un bénéfice ajusté de 70 cents par action alors que le consensus des analystes interrogés par Thomson Reuters anticipait 22 cents.
Le bénéfice net a toutefois reculé 32,5% à 20,9 millions $. Cette baisse s’explique par une hausse du prix du carburant qui a coûté 30,6 millions $ à Transat.
Ses revenus ont progressé de 5,9% par rapport à la même période l’an dernier pour s’établir à 867,3 millions $. Le bénéfice ajusté après impôt a plus que triplé pour atteindre 26,8 millions $. La marge de profit est passée de 3,3% à 6,2%.
La croissance du nombre de voyageurs a permis au voyagiste d’augmenter ses revenus, explique Transat dans un communiqué. L’augmentation des prix des voyages transatlantiques a contribué à la progression de la marge de profit.
«Nous sommes satisfaits de ces résultats. Nous avons enregistré une hausse du nombre de voyageurs, de bons taux de remplissage, de même que des hausses de prix sur le marché transatlantique. Le tourisme international se porte bien et la volonté des gens de voyager demeure manifeste», a déclaré Jean-Marc Eustache, président et chef de la direction.
Pour le quatrième trimestre, Transat «anticipe des revenus supérieurs et une marge nettement supérieure par rapport à 2009, si la tendance se maintient». Les revenus par réservation plus élevés pour les voyages transatlantiques ainsi que des capacités d’accueil supérieures permettent à l’entreprise montréalaise de faire cette prédiction.
En conférence téléphonique, Jean-Marc Eustache a indiqué que le nombre de réservations pour le quatrième trimestre et l’hiver prochain était «beaucoup, beaucoup, beaucoup» plus élevé qu’à la même période l’an dernier tout en refusant de préciser cette affirmation.
