Lac-Mégantic ne poursuivra pas le Canadien Pacifique

Publié le 22/06/2016 à 10:03

Lac-Mégantic ne poursuivra pas le Canadien Pacifique

Publié le 22/06/2016 à 10:03

Par La Presse Canadienne

(Photo: SPIQ)

Les élus de la Ville de Lac-Mégantic écartent la possibilité de lancer un recours contre la compagnie de chemin de fer Canadien Pacifique (Tor., CP) à propos de la catastrophe ferroviaire qui a fait 47 morts le 6 juillet 2013.

Les élus réunis en assemblée mardi soir ont adopté une résolution mettant un terme au processus de recours judiciaire.

Le maire de Lac-Mégantic, Jean-Guy Cloutier, a fait état de plusieurs raisons.

Les risques d'un tel recours ont été jugés trop élevés en regard des coûts que la communauté devrait assumer. Des sommes considérables en frais d'experts auraient dû être dépensées pendant plusieurs années sans garantie d'obtenir réparation. 

Le maire Cloutier a évalué le seul coûts des honoraires à entre 1 et 1,5 million $ pour une ville d'un peu plus de 5000 habitants qui supporte déjà une dette élevée.

C'est un convoi de la Montreal, Maine and Atlantic qui a déraillé à Lac-Mégantic en juillet 2013 mais certaines instances croient que le Canadien Pacifique avait un rôle à jouer pour assurer la sécurité du transport du pétrole brut. Le gouvernement du Québec le poursuit pour 409 millions $ en dommages.

Le Canadien Pacifique n'a pas contribué au Fonds d'indemnisation des victimes de Lac-Mégantic, signalant qu'il n'avait rien à voir avec la catastrophe.

À la une

Le Parachute pour soutenir la santé mentale des entrepreneurs

Il y a 16 minutes | Emmanuel Martinez

L’initiative Le Parachute s'étendra dans tout le Québec, afin d’améliorer la santé mentale des entrepreneurs.

Services de garde: au tour de la FTQ de se plaindre des «faux-fuyants» de Québec

Il y a 14 minutes | La Presse Canadienne

Comme la CSQ, la FTQ affirme que même si Québec n’est pas prêt à déposer son offre salariale.

Construction: Québec annonce des mesures pour jumeler main-d’œuvre et employeurs

Il y a 31 minutes | La Presse Canadienne

Les employeurs peuvent maintenant embaucher les élèves qui terminent ces formations accélérées de courte durée.