Une semaine de travail perdue par an sur les routes de Montréal

Publié le 06/10/2017 à 12:46

Une semaine de travail perdue par an sur les routes de Montréal

Publié le 06/10/2017 à 12:46

Par lesaffaires.com

INFOGRAPHIE. La congestion routière, rançon de la gloire et défi économique. Au Canada, les automobilistes restent coincés 28 heures par an dans les embouteillages. Mais le temps perdu sur les routes semble encore pire à Montréal et Toronto.

Le trafic est signe de bonne santé économique, rappelle d’emblée la firme de recherche INRIX, disposant de plus de 500 térabytes de données couvrant près de 500 millions de km de routes.

Le trafic illustre le flux des personnes et des marchandises dans une ville ou un pays. Plus il y en a, plus il  y a d’emplois et de prospérité, amenant les consommateurs à acheter plus de voitures, à voyager davantage et à se faire livrer toujours plus de commandes. 

Mais ce succès a un coût: la congestion. Avec des conséquences majeures puisqu’il convient d’y ajouter le coût du carburant, l’impact environnemental des gaz d’échappement, le coût de la rétention des travailleurs sur le chemin du boulot.

Et quand ce coût de la congestion pèse sur les entreprises, elles en arrivent souvent à le répercuter sur le prix de leurs produits ou de leurs services. Le trafic devenant alors un fardeau économique.

«Aux États-Unis, la congestion dans 240 villes et larges zones urbaines représente un coût de 295 milliards $, de façon directe ou indirecte », soulignent les rapporteurs.

Il est donc intéressant de se pencher sur le «bulletin routier 2017» d’INRIX qui collige les données de 1064 villes dans 38 pays. Ce rapport démontre que les embouteillages constituent un phénomène global. Il ne faut pas sous-estimer les défis que cela impose à tout un chacun : aux ménages, aux sociétés privées, aux transports publics, aux gouvernements…

Si la majorité des grandes villes canadiennes se tiennent à l’écart du classement de celles les plus congestionnées au monde, le pays étant 14ème, Montréal et Toronto enregistrent un taux supérieur à toutes les autres endroits d’Amérique du Nord analysés  (14%).

En moyenne, les automobilistes restent coincés 28 heures par an dans les bouchons durant la «rush hour» sur les artères canadiennes. À titre comparatif, ce chiffre grimpe à 61 heures en Thaïlande ou à 47h en Colombie, les pires pays selon l'étude.

Or, au rang des villes, Montréal affiche une perte de temps située entre ces deux extrêmes: 52h! C'est l'équivalent d'une semaine de travail passée chaque année à tenter de rejoindre ou le bureau ou la maison. La ville de Denis Coderre enregistre ainsi une contre-performance plus élevée que celle accusée par Toronto, et se positionne dans le TOP 25 mondial des mauvais élèves de la mobilité.

À l'heure où Amazon veut se lancer dans la livraison en camionnettes, les deux métropoles canadiennes devront fournir d'importants efforts pour convaincre le géant du commerce en ligne d'ouvrir son deuxième siège nord-américain au beau milieu de cette congestion.

Pour se passer un peu de baume au coeur, il convient de noter que Los Angeles et New York occupent les marches du podium de l'immobilisme en heures de pointe, aux côtés de Moscou. Et force est de constater que les grandes agglomérations américaines dominent le classement planétaire des enfers automobiles puisqu'on y retrouve encore San Francisco (4è), Atlanta (8è) et Miami (10è).

 

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