Essayer une Tesla en entreprise

Offert par Les Affaires


Édition du 09 Mai 2015

Essayer une Tesla en entreprise

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Édition du 09 Mai 2015

Par Claudine Hébert

Connaissez-vous beaucoup des constructeurs automobiles qui se déplacent en entreprise une journée pour offrir aux employés des essais routiers de leur voiture vedette ? C’est le privilège dont ont bénéficié une trentaine d’employés de la firme comptable montréalaise KPMG, le 22 avril dernier.

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Dans le cadre de la journée de la terre, le comité environnemental de KPMG a demandé à l’équipe des ventes de Tesla Motors Canada de venir présenter le modèle S et de permettre aux employés qui le désiraient d’en faire l’essai. Cette activité a attiré le double du nombre habituel de participants aux conférences du comité, signale Simon Castonguay, responsable du comité environnemental.

Bien que la démarche soit très positive pour l’image du meilleur manufacturier de voiture électrique (Consumer Reports lui a accordé une note presque parfaite de 99%), ce n’est pas une stratégie promotionnelle que Tesla veut inscrire régulièrement à son agenda. « On est conscient que plus il y aura de gens qui vont en faire l’essai, plus la Tesla va faire parler d’elle. Plus il y aura d’adeptes. Toutefois, on doit décliner la majorité des demandes. On n’a tout simplement pas assez d’effectifs pour le faire », avoue Renaud-Pierre Bérubé, directeur des ventes pour Tesla Motors Canada, à Montréal.

M. Bérubé soulève que son équipe de vente est limitée à quatre membres. « Lorsqu’on accepte de participer à de tels événements [moins de cinq par année], le bureau de ventes n’est pas en mesure de recevoir les clients sur rendez-vous. Du coup, ça nous coûte une, voire deux ventes assurées», soutient-il.

Il cite, en exemple, le casse-tête que lui a causé le dernier Salon de l’auto à Montréal. Un événement qui nécessitait la présence du manufacturier pendant une dizaine de jours. « On a trouvé une solution. Pour assurer notre présence au salon, on a fait appel à près d’une dizaine de propriétaires de Tesla qui se sont relayés », raconte Renaud-Pierre Bérubé.

Rappelons que Tesla Motors est le seul manufacturier à vendre principalement ses voitures sur Internet. Il est aussi le seul manufacturier dont chaque voiture est produite au moment de la commande du client. « Cette expérience d’achat directe avec le manufacturier nécessite plus de temps de la part du client et du vendeur, le double du temps consacré à l’achat d’une voiture traditionnelle », soutient M. Bérubé.

Par conséquent, le constructeur californien, insiste-t-il, préfère recevoir les clients dans ses bureaux de vente que d’aller à leur rencontre. « Le client qui se présente en succursale a généralement fait et mûri ses recherches. C’est en principe un client convaincu de la qualité du produit et prêt à l’acheter », poursuit-il. M. Bérubé tient à rappeler que Montréal accueille la plus grande surface de vente de voitures Tesla en Amérique du Nord. Le bâtiment de la rue Ferrier compte 45 000 pi².

Actuellement, on compte environ 300 voitures Tesla au Québec et un plus de 1 500 au Canada. Le prix de vente, à plus de 80 000 $, demeure encore le principal obstacle du manufacturier. Une troisième génération de véhicules, vendue moins de 40 000 $, devrait voir le jour d’ici 2017.

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