Le pdg de l’administration portuaire de Québec prendra son bâton de pèlerin en 2013 pour convaincre le gouvernement fédéral et ses autres partenaires, politiques, privés et communautaires, d’investir dans l’agrandissement du port. Le plan d’affaires, qui prévoit des investissements de 500 M$, a été présenté au conseil d’administration en décembre dernier.
«Il démontre hors de tout doute qu’il y a des retombées économiques intéressantes qui viendraient avec l’agrandissement», a estimé Mario Girard.
Pendant certaines périodes de l’année, comme en janvier, le Port de Québec jouit encore d’un potentiel de croissance d’activités. Par contre, en été, il opère par moments à pleine capacité.
«Il y a régulièrement des bateaux en attente. Il y en a eu jusqu’à 10 une journée l’été dernier, ancrés jusqu’à Les Escoumins. Le danger, c’est que les armateurs choisissent un autre port parce qu’il y a des coûts à l’attente.»
Autrement, 2012 a été marquée par un incident qui a provoqué la dispersion d’une poudre d’oxyde de fer dans les zones habitées situées près du port. Après avoir semé l’inquiétude dans la population, il s’est avéré que la poudre était sans danger, sauf si respirée pendant de longues périodes. Depuis, le Port de Québec a pris des mesures pour éviter la répétition d’un tel accident, causé par une erreur humaine. Des canons à eau qui forment un mur liquide empêchent désormais la dispersion des poussières lors de la manutention.