De son côté, Ford du Canada a indiqué que l'entente couvrait 4500 employés, mais le constructeur a refusé de parler des particularités de l'entente de principe tant qu'elle ne sera pas approuvée par les membres des TCA.
Les TCA ont concentré la plus grande partie de leurs énergies sur Ford ces derniers jours, ce qui laisse croire que Ford était peut-être plus ouvert à ce que les nouveaux employés finissent par obtenir les mêmes salaires que les travailleurs de longue date, même si leurs salaires de départ étaient réduits pendant quelques années.
Chrysler s'est montré "très inquiet" du fait que les négociations se tenaient principalement avec Ford. Selon lui, ce dernier n'est pas en bonne position pour mener les négociations parce qu'il a réduit sa présence au Canada ces dernières années.
Selon l'analyste du secteur automobile Tony Faria, Ford est le constructeur qui serait le moins touché par un accord qui lui serait "défavorable", de sorte que l'atteinte d'une entente avec Ford en premier pourrait être une mauvaise nouvelle pour les deux autres constructeurs.
L'entente avec Ford pourrait inciter GM et Chrysler à réévaluer leur présence au Canada, a quant à lui affirmé l'analyste Dennis DesRosiers.