Rogers : baisse de 9 % du bénéfice

Publié le 26/07/2011 à 08:14, mis à jour le 26/07/2011 à 15:46

Rogers : baisse de 9 % du bénéfice

Publié le 26/07/2011 à 08:14, mis à jour le 26/07/2011 à 15:46

Par La Presse Canadienne

Le bénéfice net de Rogers Communications (TSX:RCI.B) a diminué de neuf pour cent au deuxième trimestre, l'entreprise de télécommunications étant aux prises avec une concurrence accrue.

Le bénéfice net du groupe torontois était estimé à 410 millions $, ou 75 cents par action, alors qu'il avait atteint 452 millions $, ou 77 cents par action, un an auparavant.

Néanmoins, les profits dépassent de quatre cents par action les attentes des analystes sur une base ajustée, selon Thomson Reuters.

Les revenus ont augmenté de trois pour cent pour atteindre 3,12 milliards $. Ce résultat est légèrement supérieur aux projections des analystes et aux revenus enregistrés un an plus tôt, à 3,02 milliards $.

"Dans l'ensemble, il s'agit d'une performance solide pour le trimestre tant du côté des résultats financiers que des abonnements, qui montre une croissance solide dans un environnement de vive concurrence", a fait valoir, mardi, en conférence téléphonique avec les analystes, le président et chef de la direction, Nadir Mohamed.

Néanmoins, les investisseurs ont fait reculer mardi les actions du géant des télécommunications de Toronto d'environ quatre pour cent.

Les actions de Rogers glissaient de 1,39 $, à 36,43 $, en milieu d'après-midi, à la Bourse de Toronto.

Comme prévu, les résultats du deuxième trimestre reflètent aussi l'"impact persistant" de la concurrence accrue dans le secteur de la téléphonie mobile, a affirmé Nadir Mohamed.

Les nouveaux joueurs du sans-fil Globalive, Public Mobile et Mobilicity, de même que la plus forte concurrence entre Rogers, Telus (TSX:T) et Bell (TSX:BCE) a contribué à la réduction des tarifs et incité les consommateurs à chercher les offres les plus avantageuses.

Rogers est le plus important câblodistributeur au pays et un éditeur majeur de magazines et radiodiffuseur. Sa division sans-fil connaît la croissance la plus rapide, avec plus de neuf millions d'abonnés utilisant les téléphones de Rogers, Fido et d'autres marques.

Rogers a indiqué que sa division sans-fil a ajouté 135 000 nouveaux abonnés, comparativement à 119 000 au cours du trimestre correspondant de 2010.

Plus de 591 000 de ses clients ont activé ou bonifié leur téléphone intelligent iPhone, BlackBerry ou Android au cours du trimestre, par rapport à 385 000 un an plus tôt.

Rogers a soutenu maintenir et attirer encore davantage de ces clients de "grande valeur" qui comptent habituellement sur des contrats de trois ans et sont reconnus pour leur usage de services générateurs de revenus tels que les courriels, la vidéo en continu et l'écoute de musique.

L'analyste de Desjardins Sécurité financière, Maher Yaghi, a affirmé que l'ajout net de 108 000 abonnés dépasse sa projection de 65 000 utilisateurs et l'évaluation moyenne des analystes, qui se chiffrait à 83 000 abonnés. Il a parlé d'une belle progression étant donné le portrait plutôt "terne" qu'affichait récemment Rogers.

Un important secteur de nouvelle croissance pour Rogers sera les applications de données sur les machines et les véhicules, a affirmé Rob Bruce, président de la division sans-fil.

Rogers Communications a récemment remporté le contrat de connexion sans fil des futurs compteurs d'Hydro-Québec.

Par l'entremise de son réseau cellulaire, l'entreprise torontoise connectera le système central de la société d'État à quelque 600 "collecteurs". Ces appareils agrégeront les données fournies par les 3,8 millions de compteurs de nouvelle génération qui seront installés au Québec au cours des prochaines années.

La technologie peut aussi être ajoutée aux parcomètres pour lire les cartes de crédit et dans les trains et les camions pour suivre les cargaisons, a mentionné M. Bruce.

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