Mass Effect 4 doublera les effectifs de BioWare Montréal

Publié le 14/11/2012 à 06:22, mis à jour le 18/11/2012 à 09:56

Mass Effect 4 doublera les effectifs de BioWare Montréal

Publié le 14/11/2012 à 06:22, mis à jour le 18/11/2012 à 09:56

Le quatrième volet du jeu vidéo Mass Effect sera réalisé par BioWare Montréal, un studio rattaché à EA Montréal. Yanick Roy, directeur de BioWare Montréal, soutient qu’afin de réaliser ce projet d’envergure, son bureau devra doubler son nombre d’employés .

« Je ne peux pas vous dire combien d’employés on embauchera, mais je peux vous dire qu’un jeu comme Mass Effect, ça prend entre 150 et 200 personnes pour le faire et que 80 % du jeu sera réalisé à Montréal», répond-il.

Selon cette logique, on peut donc estimer entre 120 et 150 le nombre d’emplois qui pourraient être créés à Montréal. Le développement de Mass Effect 4 devrait tenir ces derniers occupés durant deux à trois ans.

La franchise quitte donc Edmonton, là où elle avait été créée sous le chapeau de Bioware, un studio albertain dont Electronic Arts a fait l’acquisition en 2008. Malgré le transfert de Mass Effect à Montréal, plusieurs employés d’Edmonton travailleront sur ce quatrième volet : « 20 à 25 % du jeu sera développé à Edmonton, où il y a plusieurs employés qui ont une connaissance profonde de Mass Effect. Il a aussi déjà une expertise à Montréal, puisqu’environ 25 % de Mass Effect 3 a été développé ici. »

Les raisons du transfert de la franchise à Montréal demeurent quelque peu nébuleuses. « Dès le départ, l’objectif, c’était que le studio de Montréal prenne la direction d’une franchise majeure », se limite à dire Yanick Roy. Le départ des cofondateurs de Bioware, Ray Muzyka et Greg Zeschuk, qui ont tous deux tiré leur révérence en septembre, pourrait également être lié à ce transfert.

Yanick Roy soutient que l’équipe de Bioware à Edmonton a bien accueilli la nouvelle. « Il y a des employés à Edmonton qui travaillaient sur Mass Effect depuis 7 ou 8 ans, alors, même si je suis sûr qu’ils avaient un pincement au cœur, ils voient d'un bon œil ce transfert, car il leur permet de passer à autre chose. »

 

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