Les terrains de golf semblent de moins en moins fréquentés au Canada, d'après les conclusions d'une nouvelle étude, ce qui ne laisse rien présager de bon pour cette industrie qui traverse des moments difficiles depuis quelques années.

L'Étude sur l'impact économique du golf au Canada, menée pour l'Alliance nationale des associations de golf (NAGA), note entre autres un recul des rondes jouées par terrain à l'échelle nationale de 2008 à 2013, passant de 28 700 à 26 100 par année.

Cela a semblé influencer négativement le nombre de personnes employées directement par l'industrie, qui, de 2009 à 2013, a reculé de 18,7 pour cent pour se chiffrer à 126 000 à l'échelle nationale.

Le document englobe les emplois liés à la fabrication d'équipement, l'exploitation des terrains, les services de professionnels ainsi que d'autres services, comme ceux de restauration.

En comptabilisant les effets économiques "directs, indirects et induits", le nombre d'emplois total reliés à l'industrie canadienne du golf atteignait 300 000, dont 52 000 au Québec, en recul de 10,3 pour cent par rapport à 2009.

Le document _ réalisé par la société SNG Solutions _ évalue l'impact économique de l'industrie du golf au Canada à près de 14,3 milliards $ en 2013, en comparaison de 12,2 milliards $ en 2008.

Cette situation s'expliquerait en grande partie par l'augmentation des dépenses des golfeurs canadiens.

L'étude note que le Canada compte quelque 5,7 millions d'adeptes du golf, mais que "le nombre de personnes au jeu n'accuse aucune croissance". De plus, le taux de jeunes s'initiant au golf est inférieur à ce qu'il était pour les générations antérieures.

Au Québec, la baisse de la fréquentation des terrains de golf a notamment incité de nombreux propriétaires dans une situation financière précaire à vendre une parcelle ou l'ensemble de leur terrain à des promoteurs immobiliers.