NFOE fait sa place dans un marché de pointe

Publié le 23/03/2010 à 00:00

NFOE fait sa place dans un marché de pointe

Publié le 23/03/2010 à 00:00

Pour avoir décroché autant de contrats dans le marché des installations pharmaceutiques et biotechnologiques, le bureau d'architectes NFOE a développé une solide expertise.

La firme montréalaise, une des plus anciennes du Québec, détient près des trois quarts de ce marché au Québec. Il a même participé à la conception des laboratoires antidopage des Jeux olympiques de Vancouver.

" C'est grâce à Christiane Ayotte que nous avons obtenu ce contrat ", explique Alan E. Orton, associé de NFOE. Christiane Ayotte est directrice du Laboratoire de contrôle de dopage de l'Institut national de la recherche scientifique, dont NFOE a réalisé les laboratoires à l'Institut Armand-Frappier, à Laval. Mme Ayotte a supervisé les activités de dépistage des substances illicites des Jeux olympiques et paralympiques d'hiver 2010.

Fondé en 1912 sous le nom de Barott, Blackader & Webster, NFOE appartient à cinq associés : Masa Fukushima, Rafie Sossanpour, Michael Sullivan, Patricia L. Hurley et M. Orton. Le cabinet emploie 60 personnes, dont 30 architectes. C'est NFOE qui a conçu le premier édifice en béton au Canada, au Square Phillips, à Montréal, en 1922, l'édifice de Bell Canada, à l'angle des rues Beaver Hall et de La Gauchetière, en 1929, et l'édifice art déco (Aldred) de la Place d'Armes, en 1931.

De 1950 à 1970, NFOE a réalisé plusieurs projets dans le secteur de la santé, dont des centaines uniquement à l'hôpital Royal Victoria. " À cette époque, il n'y avait pas de système d'appel d'offres; nous faisions affaires directement avec la direction de l'hôpital ", raconte M. Orton.

La relation privilégiée du cabinet avec ses clients a été rompue à la fin des années 1970 quand le gouvernement a imposé un système d'appel d'offres. " Nous avons décidé de mieux nous positionner dans le domaine scientifique ", dit M. Orton. Domaine qui regroupe les laboratoires, les pavillons de sciences biomédicales et les installations pharmaceutiques.

Afin de diversifier ses revenus, NFOE a fusionné avec un cabinet spécialisé dans les grandes industries, ce qui lui a permis de mettre la main à l'aluminerie d'Alcan, à Alma, et à l'usine de magnésium Magnola, à Danville. Cependant, les grandes industries sont cycliques, et ce marché est devenu plus difficile au début des années 2000.

C'est pourquoi NFOE a décidé de concentrer ses efforts dans le domaine des sciences pharmaceutique et biopharmaceutique. Le cabinet fait d'ailleurs partie des consortiums qui ont déposé des propositions pour les deux mégahôpitaux de Montréal, l'un affilié à l'Université de Montréal, et l'autre, affilié à l'Université McGill (CUSM). Il est aussi leader du projet du Centre de recherche du CHUM. Ces trois projets seront réalisés en partenariat public-privé.

Projets actuels

Parmi les projets de NFOE en cours de réalisation, ont trouve les nouvelles installations de R-D de BD Diagnostics- GeneOhm, à Québec; l'agrandissement des installations de fabrication de doses solides et des laboratoires de contrôle de la qualité de Pharmasciences, à Montréal; et le laboratoire de la chaire Wolfe de l'Hôpital Maisonneuve-Rosemont, à Montréal.

" Les grandes pharmaceutiques sont un peu moins actives depuis quelque temps, dit M. Orton; le secteur des biotechnologies et des produits biologiques l'est plus. "

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