La Sûreté du Québec impose des compressions à sa division des crimes économiques

Publié le 15/11/2012 à 15:00

La Sûreté du Québec impose des compressions à sa division des crimes économiques

Publié le 15/11/2012 à 15:00

Par La Presse Canadienne

Alors que la population se préoccupe de plus en plus des cas de fraude, la Sûreté du Québec (SQ) impose des compressions budgétaires à sa division des crimes économiques.

Depuis quelques jours, les policiers de cette division ne peuvent plus effectuer de temps supplémentaire, sauf pour de rares exceptions. Comme la plupart des enquêteurs travaillaient régulièrement au-delà de leurs heures normales, les dossiers prennent du retard, a confié une source bien informée à La Presse Canadienne sous le couvert de l'anonymat.

Des coupes viennent également d'être décrétées en ce qui a trait aux dépenses de formation, de déplacements et de repas. Seules les demandes jugées essentielles sont désormais autorisées.

Une porte-parole de la SQ, Christine Coulombe, a confirmé jeudi qu'en raison du "contexte économique" actuel, "des choix budgétaires ont dû être faits". Le corps policier "révise ses façons de faire" et cherche à "faire mieux à coûts moindres", sans toutefois nuire aux services à la population et aux enquêtes, a-t-elle assuré.

La division des crimes économiques enquête notamment sur des affaires de fraude, d'abus de confiance, de télémarketing frauduleux et d'usurpation d'identité à des fins de détournement de fonds.

Pour l'instant, l'Unité permanente anticorruption, qui regroupe des membres de plusieurs corps policiers, et l'escouade Marteau, une entité de la SQ qui cible l'industrie de la construction, ne seraient pas touchées par les compressions budgétaires.

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