Grâce à Axor, Olymel utilise 30 % moins d'eau à Saint-Esprit


Édition du 04 Juin 2016

Grâce à Axor, Olymel utilise 30 % moins d'eau à Saint-Esprit


Édition du 04 Juin 2016

Le mandat confié à Axor par Olymel était ambitieux : réduire d’un quart la quantité quotidienne d’eau potable utilisée.

Un projet novateur de récupération et de recyclage d'eau potable dans une usine d'Olymel a valu à Axor Experts-Conseils le prix Visionnaire et celui de la catégorie Industrie dans le cadre des Grands Prix du génie-conseil québécois 2016. «Il s'agit d'une première au Canada dans une usine d'agroalimentaire», dit Julie Desroches, directrice, environnement corporatif, d'Olymel.

Évalué à 2 millions de dollars, le projet répondait à un besoin pressant. L'usine d'abattage et de découpe de porcs de Saint-Esprit s'approvisionne en eau directement de la nappe phréatique. L'usine en consommait de 1 300 à 1 500 mètres cubes par jour. Pourtant, dans cette localité, la production et la qualité de l'eau souterraine sont relativement inférieures. Il fallait trouver une solution.

«Pour moins cher, nous aurions pu aller chercher de l'eau ailleurs et la ramener dans des conduites, mais nous avons préféré une démarche misant sur la préservation et la réutilisation de l'eau», précise la directrice.

Le mandat confié à Axor était ambitieux : réduire d'un quart la quantité quotidienne d'eau potable utilisée. Au bout du compte, c'est 500 000 litres que l'usine utilise en moins quotidiennement, une réduction de 30 %. Pour y arriver, les deux partenaires ont dû travailler avec acharnement.

Amorcé en 2007, le projet a finalement été réalisé en 2014. «Il était clair dès le début que les méthodes traditionnelles d'économie d'eau ne suffiraient pas, dit Marc-André Desjardins, vice-président, division environnement, d'Axor. Il fallait innover.»

La firme de génie propose donc d'améliorer le traitement biologique des eaux usées fait à l'usine et surtout d'y ajouter un traitement tertiaire de filtration membranaire. Il s'agissait d'aménager une étape d'ultrafiltration, suivie d'une osmose inverse. Résultat : une eau pratiquement pure et stérilisée.

Le plus difficile a été de convaincre du potentiel et de l'innocuité de cette démarche d'abord les gens à l'interne, chez Olymel, puis les responsables des organismes gouvernementaux concernés. «Nous avons contribué à moderniser certaines règles qui dataient de plusieurs dizaines d'années, une époque où cette démarche n'existait pas encore», souligne Josée Desroches.

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