Plus de 280 millions personnes dans le monde souffrent de diabète de type 2. Les complications liées à cette maladie sont graves : insuffisance rénale, maladies cardiovasculaires, etc. Prognomix a trouvé une façon de mieux prédire quel patient souffrira de ces complications. Elle a identifié une centaine de biomarqueurs génétiques qui, lorsqu’on les combine avec des paramètres physiologiques comme la glycémie et la pression artérielle, augmente considérablement la capacité de prédire les complications.
L’entreprise a été fondée à Montréal par le Dr Pavel Hamet, le chercheur qui a dirigé l’étude Advance, la plus vaste recherche sur le diabète au Canada. M. Hamet est professeur titulaire à la faculté de médecine de l’Université de Montréal et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en génomique prédictive.
Prognomix et ses partenaires, dont le Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM), viennent d’obtenir avec des subventions de Génome Québec (2 millions de dollars) et des Instituts de recherche en santé du Canada (3 millions de dollars).
Le fonds Picchio (de Francesco Bellini), la BDC, le fonds BIOinnovation (de la FTQ), Medpharmgene (un spin-off du CHUM) et le George Institute for International Health (de Sydney, en Australie) figurent parmi ses actionnaires.
Prognomix travaille présentement sur cinq produits, dont trois qui se rapprochent de l’étape de la commercialisation. L’un d’eux (PGx GR01) est destiné à faciliter le développement de nouveaux médicaments anti-diabétiques. L’entreprise prévoit garder la propriété intellectuelle et vendre le service aux pharmaceutiques qui l’utiliseront pour réduire les coûts de leurs études cliniques. Le deuxième produit est un test que les médecins peuvent offrir à leurs patients. Le troisième est un compagnon diagnostique pour lequel elle entend conclure un partenariat avec une compagnie pharmaceutique. Il s’agira dans ce cas du développement conjoint d’un medicament et de son test compagnon qui permet d’identifier les patients cibles.
