CAE présente son simulateur d'accouchements

Publié le 02/06/2014 à 16:06

CAE présente son simulateur d'accouchements

Publié le 02/06/2014 à 16:06

Par Denis Lalonde

(Photo: CAE)

CAE Santé a présenté la semaine dernière son simulateur d’accouchement à Montréal. Un mannequin qui pourrait sauver de nombreuses vies.

«Notre mission vise l’augmentation de la sécurité des patientes. Bien des tragédies sont évitables quand les équipes sont préparées», soutient Robert Amyot, président de CAE Santé. Par exemple, L’American College of Obtetricians and Gynecologists estime que 140 000 femmes décèdent chaque année pour la seule complication de l’hémorragie du postpartum dans le monde, soit une toutes les 4 minutes. De ce nombre, l’institution évalue que 75% de ces décès sont évitables.

M. Amyot précise que le mannequin possède un réservoir de deux litres qui peut reproduire une hémorragie massive: «Il est aussi possible de simuler les difficultés mécaniques du bébé à passer dans le canal vaginal d’utiliser de vrais instruments pour l’extraire, comme les forceps ou la ventouse. On peut également simuler un arrêt cardiaque, intuber le mannequin maternel et le mettre sous ventilation mécanique, sans oublier les complications médicamenteuses. Il est aussi possible de faire des combinaisons, ce qui fait que les possibilités de scénarios sont très vastes», dit-il.

Le simulateur respire, parle, saigne, simule les contractions et accouche d'un bébé qui pleure lorsqu'il vient au monde. Il est doté de pupilles qui se dilatent ou se contractent, de signes vitaux mesurables et d'un système qui permet la descente du fœtus et l'accouchement. «La mère a une peau réaliste qui permet de palper les contractions utérines simulées. Les articulations des jambes et des hanches permettent de s'exercer au positionnement et aux manœuvres d'accouchement. Les signes vitaux du fœtus répondent aux traitements et aux manœuvres de travail et d'accouchement», ajoute l’entreprise.

D’après Robert Amyot, le simulateur de CAE Santé est le troisième en son genre sur le marché. Toutefois, à son avis, c’est le seul qui a sa physiologie propre et qui peut réagir aux interventions des étudiants.

Un prix de 70 000 à 85 000 dollars

Le dirigeant souligne que la société a déjà vendu 40 simulateurs en prévente. Aucun n’a encore été livré, car la production commerciale commence à peine. «Selon les configurations, le simulateur se vend entre 70 000 et 85 000 dollars», dit-il.

M. Amyot estime que le produit est surtout destiné aux écoles de médecine et de soins infirmiers, de même qu’aux centres de simulations dans les hôpitaux. «Nous visons également les sages-femmes et les paramédicaux. Le marché est donc très vaste», explique-t-il, ajoutant que les médecins ou le personnel expérimenté pourront également pratiquer des interventions en cas d’urgence.

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