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Quelles banques canadiennes annonceront une augmentation de leur dividende? Le consensus des analystes consultés pointe vers la Banque TD. Pour les autres institutions, les opinions divergent.
Les banques dévoileront leurs résultats du troisième trimestre (mai, juin, juillet) à partir du 28 août. C’est la Banque de Montréal (BMO) et la Banque Scotia qui ouvriront le bal.
Les analystes consultés par LesAffaires.com anticipent tous que la Banque TD augmentera son dividende. Les rapports de CIBC Marché mondiaux, d’UBS, de Canaccord Genuity et de Valeurs mobilières TD soutiennent cette hypothèse.
La deuxième banque au pays verse un dividende trimestriel de 0,72$. Robert Sedran de CIBC Marchés mondiaux anticipe une augmentation du dividende de 4% à 0,75$. Avec la hausse annoncée au premier trimestre, le dividende enregistrerait de 10% en un an.
Selon le cours de la fermeture du vendredi 17 août, cela représenterait un rendement annuel de 3,69%.
Les autres banques
Les autres analystes ne s’accordent plus pour les autres banques. Plus prudent, M. Sedran pense que les annonces se limiteront à la Banque TD. À l’opposé, Jason Bilodeau de Valeurs mobilière TD croit que plus d’une banque se montrera généreuse. Il anticipe une hausse à la CIBC, à la Banque RBC, à la TD et «probablement » à la BMO.
Dans les deux autres rapports, la CIBC est la seule qu’on voit augmenter son dividende au côté de la TD. Mario Mendonca de Canaccord croit que la CIBC ira de l’avant. Le ratio dividende/bénéfice se situe à 46% par rapport à un objectif d’entre 40-50%. S’il s’attend à une hausse, celle-ci sera « modeste » en raison de la faible croissance des profits. Peter Rozenberg d’UBS développe un argumentaire semblable.
Pour la santé du secteur, les analystes dressent un portrait relativement semblable. Dans les grandes lignes, l’environnement d’affaires est sans grands éclats en raison de la croissance économique faible. Néanmoins, les actions des banques canadiennes demeurent intéressantes notamment en raison de leurs liquidités et de leur leurs évaluations attrayantes, résume M. Rozenberg.
Selon les documents du Bureau du surintendant des institutions financières, il y a plus de prêts accordés en mai et en juin, constate M. Sedran. Cette croissance sera cependant sans grands effets sur les résultats en raison d’une compression des marges.
Dans ce contexte, le contrôle des coûts sera davantage surveillé que la croissance des profits.
