La Banque du Canada aimerait voir une meilleure intégration financière avec les États-Unis afin de faciliter le commerce et les services bancaires transfrontaliers.
Selon le sous-gouverneur de la banque centrale Lawrence Schembri, les marchés ont commencé à se fragmenter en raison des divergences réglementaires engendrées par les réformes politiques qui ont suivi la crise financière - comme par exemple la loi Dodd-Frank aux États-Unis.
Dans le texte d'un discours qui devait être prononcé jeudi devant la Chambre de commerce régionale de Windsor-Essex, à Windsor, en Ontario, M. Schembri a indiqué que le Canada et d'autres pays se retrouvaient coincés au beau milieu du conflit et faisaient face à une hausse du coût des opérations transfrontières.
En outre, les nouvelles règles aux États-Unis ont entraîné de nouveaux coûts juridiques et d'administration aux banques canadiennes qui ont des activités en sol américain.
Selon M. Schembri, l'idéal serait de conclure un accord général de tous les membres du G20 pour promouvoir l'intégration transfrontalière - mais la mise en place d'une telle entente pourrait prendre plusieurs années.
Entre-temps, le Canada et les États-Unis devraient profiter de leur proximité pour s'entendre sur un accord bilatéral afin d'améliorer la coopération et de préciser les responsabilités des banques ayant des activités transfrontières, a estimé le sous-gouverneur.
