Cependant, le profit est grugé par un renforcement de 19,9 M$ des provisions pour pertes en fin d’année. L’assureur a révisé ses hypothèses en raison d’un taux plus élevé d’abandon de ses polices universelles. La très grande majorité des 21,2 M$ de provisions ajoutées en 2012 le sont donc au quatrième trimestre.
Industrielle Alliance note que le contexte de mortalité et de morbidité lui est favorable. Le tableau est cependant terni par une augmentation des abandons de police, d’où la provision plus élevée.
Pour les marchés boursiers, l’assureur a profité de l’amélioration des marchés boursiers avec un gain supplémentaire de 3,6 M$, ou 0,04 $ par action.
L’actif sous gestion a continué de gonfler. À 83,3 M$, il est 3 % plus élevé qu’au trimestre précédent et 14 % par rapport à l’an dernier.
Le ratio de solvabilité pour sa part s’établit à 217%, comparativement à 211 %, il y a trois mois.
Pour l’année 2013, l’Industrielle émet des prévisions prudentes. Elle anticipe un profit par action d’entre 3,00 $ et 3,40 $. La fourchette implique que le bénéfice se situera entre une baisse de 4 % et une augmentation de 9 %.
À l’ouverture, l’action perd 0,79 % à 36,02 $. Rappelons que le titre avait progressé de 39 % depuis un an, ce qui rend le titre plus sensible aux déceptions.
Erratum :
La première version du titre mentionnait qu’Industrielle Alliance dépassait les attentes « malgré la perte de clients ». Comme nous l’avons écrit, l’augmentation de la provision pour perte s’explique par une augmentation du taux d’abandon des polices d’assurance individuelle. Si le taux d’abandon peut compter les clients qui abandonnent leur police, il comprend aussi ceux qui changent de police pour diverses raisons. Dans le cas présent, l’augmentation du taux d’abandon est principalement le fait des clients qui ont adopté des polices à un prix moins élevé, et non pas d’une perte de clientèle. En fait, les nouvelles ventes, nettes des abandons, génèrent une augmentation du nombre de clients, a précisé l’assureur. Toutes nos excuses.
