Claret passe le cap du milliard d'actifs sous gestion

Publié le 08/11/2013 à 11:52, mis à jour le 11/11/2013 à 09:10

Claret passe le cap du milliard d'actifs sous gestion

Publié le 08/11/2013 à 11:52, mis à jour le 11/11/2013 à 09:10

Par Thomas Cottendin

Jean-Paul Giacometti, vice-président et gestionnaire de portefeuille chez Claret.

Il aura fallu 17 ans à Corporation gestion de placement Claret pour atteindre le milliard de dollars d’actifs sous gestion. La firme montréalaise se place ainsi sur le podium des plus gros cabinets de gestion privée indépendants québécois pour particuliers.

Corporation gestion de placement Claret a été créée en 1996. La firme indépendante, se revendiquant libre de tout conflit d’intérêts, est située au cœur du centre-ville de Montréal et compte 23 employés, dont cinq gestionnaires de portefeuilles.

À la fin 1999, Claret gérait un actif de 86 M$. L’actif sous gestion n’a cessé de croître au fil des années, totalisant 344 M$ en 2005 et 611M$ en 2010. Au 31 décembre 2012, l’actif sous gestion de Claret s’élevait à 781 M$. Depuis, les actifs gérés ont continué leur croissance pour atteindre la rondelette somme d’un milliard de dollars.

Malgré cette réussite, Claret ne capitalise pas sur la publicité pour se faire connaître. «Nous misons sur le bouche-à-oreille», dit Jean-Paul Giacometti, vice-président et gestionnaire de portefeuille chez Claret. «Les médias nous permettent uniquement d’asseoir notre crédibilité, peu viennent nous voir après avoir lu un article où nous sommes cités, mais tous viennent chez nous, car nous sommes indépendants.»

Maintenant que Claret a atteint un milliard de dollars d’actifs sous gestion, Jean-Paul Giacometti estime que sa société se situe sur la troisième marche du podium des plus gros cabinets de gestion privée indépendants au Québec pour particuliers.

«Le plus gros cabinet indépendant est incontestablement Jarislowsky Fraser, suivi par Letko Brosseau, et nous sommes troisième», dit M. Giacometti.

Concernant l’objectif de Claret sur un horizon de cinq ans, «on ne se pose pas cette question», admet le gestionnaire. «Ce qui est certain, c’est que nous ne grandirons pas par acquisitions comme le fait par exemple Fiera. Ce n’est pas pour nous!», lance le gestionnaire bien connu pour sa collaboration au Journal Les Affaires et à RDI Économie.

Paladin, un coup de circuit

L’orientation client de Claret ne concorde pas avec une course à la taille, dit M. Giacometti. «Et gros n’est pas synonyme de meilleure gestion.» Le gestionnaire prend l’exemple de son concurrent Jarislowski Fraser où les gestionnaires ont un volet institutionnel et un volet particuliers. «Nous, notre clientèle se compose à 100% de particuliers».

Le futur de Claret passera donc par la croissance interne. «Ça se fera tranquillement. Il faut que ça soit bénéfique pour tout le monde, pour nous et nous clients», explique le gestionnaire. Claret compte actuellement plus de 725 clients (unités familiales) qui se composent d’entrepreneurs, de cadres et de professionnels.

Claret avait une autre raison de se réjouir cette semaine. L'acquisition de la pharmaceutique montréalaise Laboratoires Paladin a donné un bon coup de pouce aux rendements de leurs clients. Paladin était le principal titre détenu par la firme. Les premiers achats ont été réalisés à un cours de 3$. L'offre d'achat de la société américaine Endo Health Solutions a fait grimper l'action à...104$ aujourd'hui!

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