Le conglomérat torontois Brookfield Asset Management a renoué avec les profits au deuxième trimestre.
Au cours de la période qui a pris fin le 30 juin, l'entreprise, qui détient des participations dans les secteurs de l'immobilier, de la foresterie et de l'énergie, a enregistré un bénéfice net de 89 millions $ US (12 cents US par action), alors qu'elle avait essuyé une perte nette de 342 millions $ US (60 cents US par action) pendant le même trimestre de l'an dernier.
Ses revenus ont crû de 20,8 pour cent pour atteindre 3,08 milliards $ US.
L'entreprise a soutenu qu'elle avait réussi à prospérer malgré le contexte économique incertain en misant sur sa solidité financière comme avantage concurrentiel. Elle estime avoir acquis à bons prix des actifs qui recèlent d'importants potentiels de plus-value à long terme.
Le chef de la direction financière de Brookfield, Brian Lawson, a souligné que plusieurs investisseurs demeuraient craintifs face aux titres de dettes européens, de sorte que des concurrents de petite taille ont eu du mal à financer certaines transactions d'importance. La société torontoise a donc pu réaliser plus facilement des transactions qui s'annoncent prometteuses.
Brookfield a par ailleurs annoncé vendredi que Frank McKenna, ancien premier ministre du Nouveau-Brunswick et ex-ambassadeur du Canada à Washington, se joignait à son conseil d'administration.
Brookfield détient des participations dans Brookfield Properties et Énergie renouvelable Brookfield, en plus de contrôler Papiers Fraser, le fabricant de produits de bois Norbord, Great Lakes Hydro et Brookfield Real Estate Services Fund, propriétaire notamment du Réseau immobilier La Capitale.
L'action de Brookfield a clôturé à 26,40 $ vendredi, en baisse de 12 cents, à la Bourse de Toronto.
