La Banque de Montréal (BMO) a réussi à contrecarrer le ralentissement du marché du crédit au premier trimestre. La quatrième banque du pays a dévoilé des résultats supérieurs aux attentes des analystes.
Excluant certains items, le bénéfice par action s’établit à 1,61$ par action au trimestre terminé fin janvier. C’est mieux que la prévision de 1,52$ des analystes.
La division commerciale et de détail résiste aux difficultés du marché canadien. Le bénéfice progresse de 8% par rapport à la même période l’an dernier. La croissance des prêts bondit de 10%. Les revenus sont en hausse de 9%.
La division américaine reprend du mieux avec un bénéfice de 166 M$. Celui-ci était de 102 M$ au précédent trimestre. Les activités américaines ont suscité beaucoup de questions chez les investisseurs.
Lorsqu’elle a acheté la banque du Midwest Marshall & Ilsley en 2011, la banque pariait sur un redressement de l’économie. La reprise des activités est plus longue qu’anticipée.
La division gestion de patrimoine affiche un bénéfice de 175 M$, un gain de 8% par rapport à la même période l’an dernier.
BMO Marchés des capitaux a vu son bénéfice reculer de 7% à 277 M$. La hausse des revenus provenant des activités américaines a été contrebalancée par une augmentation des charges et de l’impôt.