Pfizer supprimera des emplois s'il rachète AstraZeneca

Publié le 13/05/2014 à 07:15

Pfizer supprimera des emplois s'il rachète AstraZeneca

Publié le 13/05/2014 à 07:15

Par AFP

Photo: Bloomberg

Le géant américain de la pharmacie Pfizer supprimera des emplois et baissera le budget de recherche et développement du nouveau groupe fusionné s'il parvient à racheter le britannique AstraZeneca, a reconnu son PDG mardi, pressé par des parlementaires britanniques.

« Je ne suis pas assis là à vous dire que nous pouvons devenir plus efficaces sans réduction d'emplois », a déclaré Ian Read, devant les membres de la Commission des entreprises, de l'innovation et des compétences de la Chambre des communes.

« Il y aura des suppressions d'emplois, quelque part », a-t-il ajouté mais « ce que je ne peux pas vous dire combien et où ».

« Par expérience, j'ai quelques idées sur le pourcentage de réduction des coûts que nous chercherons mais il est vraiment trop tôt » pour en parler alors qu'AstraZeneca refuse toujours de discuter avec Pfizer, a-t-il encore dit.

Pfizer s'est en revanche engagé à ce qu'au moins 20% des emplois de recherche et développement d'un éventuel groupe fusionné soient basés au Royaume-Uni, a-t-il rappelé.

M. Read a en outre dû indiquer aux parlementaires, dans une atmosphère tendue, que le groupe fusionné que Pfizer formerait avec AstraZeneca aurait un budget de recherche et développement en baisse.

« Je ne prévois pas que le total combiné reste le même. Je pense qu'il sera plus bas, dans une mesure que je ne peux pas préciser », a-t-il souligné.

Le deux groupes consacrent aujourd'hui au total l'équivalent de 12 milliards de dollars à la recherche mais certains politiciens, syndicalistes et scientifiques s'inquiètent d'une diminution significative de ce montant en cas de fusion des deux entreprises.

AstraZeneca refuse catégoriquement de céder aux avances de Pfizer et a rejeté une nouvelle proposition à 106 milliards de dollars après avoir déjà dit non en janvier à une offre de près de 99 milliards. L'américain a jusqu'au 26 mai pour convaincre sa proie, lancer une offre hostile ou abandonner.

Alors qu'un parlementaire lui demandait si Pfizer jetterait l'éponge s'il n'obtenait pas une recommandation unanime du conseil d'administration d'AstraZeneca en faveur de son offre, Ian Read a enfin assuré que le groupe américain n'avait « pas encore décidé sa stratégie ».

« J'ai des options mais je n'ai pris aucune décision », a-t-il insisté, n'excluant donc pas le lancement d'une offre hostile.

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