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Le groupe pharmaceutique américain Merck explore « des options stratégiques » pour ses divisions de santé animale et de produits de consommation grand public, et devrait prendre une décision à leur sujet d'ici la fin de l'année.
Merck cherche « à déterminer les options créant le plus de valeur pour chacune (des deux divisions) et pourrait arriver à des décisions différentes » dans les deux cas, a-t-il indiqué dans un communiqué.
Le groupe dit s'attendre « à terminer ce processus et à prendre des mesures, le cas échéant, en 2014 ».
Le concurrent Pfizer a déjà fait le choix de se séparer de sa propre division de santé animale, Zoetis. Il a achevé son désengagement l'année dernière.
La division de santé animale de Merck avait notamment fait parler d'elle l'été dernier quand elle avait suspendu la vente aux États-Unis et au Canada du stéroïde Zilmax, soupçonné d'être à l'origine de troubles dépistés sur des boeufs.
Les produits grand public du groupe comptent entre autres les crèmes solaires Coppertone et les soins pour les pieds Dr Scholl's.
Merck avait annoncé en octobre 8.500 suppressions d'emplois dans le cadre d'un plan censé lui permettre d'économiser 2,5 milliards de dollars par an d'ici fin 2015.
Ce plan passe par le recentrage de ses activités de recherche sur des domaines thérapeutiques clés (oncologie, diabète, vaccins et soins hospitaliers de courte durée). En termes géographiques, le groupe compte mettre l'accent sur les dix marchés où il réalise la majorité de son chiffre d'affaires: États-Unis, Japon, France, Canada, Allemagne, Royaume-Uni, Chine, Brésil, Russie et Corée du Sud.
