Uranium : Strateco reste optimiste malgré l’opposition

Publié le 29/05/2013 à 17:15, mis à jour le 29/05/2013 à 19:55

Uranium : Strateco reste optimiste malgré l’opposition

Publié le 29/05/2013 à 17:15, mis à jour le 29/05/2013 à 19:55

Par Matthieu Charest
Strateco

Le projet Matoush, de Strateco. Crédit: Strateco.

La saga se poursuit dans le dossier de la mine uranifère Matoush. Alors que Québec a exigé un BAPE générique sur l’uranium et que la communauté crie s’oppose à son exploitation, la minière québécoise garde espoir dans le projet. Du moins, c’est ce qu’elle a réitéré lors de l’assemblée générale et extraordinaire 2013.

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Mais le projet achoppe du côté du gouvernement québécois. Le ministre du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs, Yves-François Blanchet, a demandé un BAPE générique (Bureau d’audience publique sur l’environnement) sur les risques que présente l’exploitation d’uranium dans la province. Cette demande a eu pour effet de mettre toute velléité d’exploitation sur la glace. Pourtant, souligne Guy Hébert, président de la minière de Boucherville, « Mme Marois a vanté notre projet aux Européens et aux Américains. "Quebec is open to business", qu’elle leur a dit ! »

Quant à la communauté crie, elle n’a pas le dernier mot, selon Strateco. Le BAPE non plus. C’est que le territoire où est situé le gisement se trouve dans une zone régie par la Convention de la Baie-James et du Nord québécois. C’est le COMEX (Comité d’examen), un alliage entre la communauté crie et Québec, qui doit émettre des recommandations. Or, le COMEX est d’accord pour aller de l’avant avec Matoush, à condition d’obtenir un accord signé par les Cris.

Une condition que conteste Strateco. «Ce n’est pas nécessaire, affirme M. Hébert. Les Cris ont vendu leurs droits sur l’exploitation des ressources sur leur territoire.»

Une affirmation contre laquelle le porte-parole de la Coalition pour que le Québec ait meilleure mine s’élève. « C’est boiteux juridiquement parlant. Je ferais attention si j’étais lui [M. Guy Hébert], il n’est ni avocat, ni juriste à ce que je sache», soutient Ugo Lapointe.

Une mine d’or

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