Philippe Couillard au CA de Canadian Royalties

Publié le 28/05/2009 à 00:00

Philippe Couillard au CA de Canadian Royalties

Publié le 28/05/2009 à 00:00

Ministre de 2003 à 2008, M. Couillard a négocié son emploi avec le fonds d’investissement privé en santé, Persistence Capital Partners, des frères Elman, pendant qu’il était encore ministre.

La minière qui cherche à exploiter une mine de nickel à proximité de la propriété de Xstrata au Nunavik comble son conseil d’administration de grosses pointures ayant en commun d’entretenir de bonnes relations avec les politiques.

« Comme ministre de la Santé, il a géré le plus important budget du gouvernement. Il est évidemment bien qualifié pour aider un conseil d’administration d’une petite société minière qui essaie de trouver le financement et de mener à terme son projet de construction », dit Glenn J. Mullan, président par intérim de Canadian Royalties, qui souligne les contacts de l’ancien ministre au Moyen-Orient,. Ce réseau va s’avérer utile dans la recherche de financement, ajoute-t-il.

Autre figure connue qui siégera au conseil, Arthur T. Porter, directeur général du méga-hôpital anglophone de Montréal, le CUSM. Récemment, il a été nommé au Comité de surveillance des activités de renseignements de sécurité par le premier ministre du Canada Stephen Harper.

« Il a déjà été impliqué dans le financement de deux hôpitaux du Michigan pour plus d’un milliard de dollars dans les années 1990 », fait valoir M. Mullan. Il rappelle que M. Porter, originaire de la Sierra Leone, a obtenu son premier diplôme universitaire en sciences naturelles dans ce pays d’Afrique, avant d’aller étudier à Cambridge et Harvard.

Les deux autres nouveaux venus sont Bernard Guarnera, président de Behre Dolbear Group, une firme de consultation en exploitation minière, et Andrew Pepper, ancien vice-président marketing de Norshield Asset Management, de 2002 à 2004.

Norshield a cessé ses activités en 2005. Les investisseurs ont perdu la presque totalité des 472 millions investis.

« Il nous aidera au chapitre des communications et du marketing », dit M. Mullan.

Un rapport d’analystes financiers de la firme Raymond James souligne d’ailleurs le profil hors du commun des membres du conseil.

Les auteurs, Bart Jaworski et David Sadowski, énumèrent les risques auxquels la société fait face, dont certains nécessiteront un certain doigté diplomatique pour être en mesure de bien les gérer. Ils citent notamment l’importance pour Canadian Royalties d’obtenir l’autorisation d’utiliser les installations aériennes de la mine de Xstrata, à Raglan, à 25 kilomètres de la mine de Canadian Royalties.

Autre défi, Canadian Royalties renégocie avec les détenteurs de ses débentures convertibles, la Caisse de dépôt et le Fonds FTQ, les termes de l’emprunt qui portent intérêt à 7 % et qui arrivent à échéance en 2015.

En 2008, Canadian Royalties a suspendu la construction de sa mine de 600 millions au Nunavik. Il manque entre 350 et 400 millions pour terminer le chantier. Toutefois, celui-ci pourrait finalement être plus modeste que prévu, car les conditions économiques ont changé.

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