Économies de 33 % en vue pour ArcelorMittal


Édition du 01 Février 2014

Économies de 33 % en vue pour ArcelorMittal


Édition du 01 Février 2014

André Gévry, chef de service chez ArcelorMittal Contrecoeur-Ouest. Photo: Jérôme Lavallée

L'usine de Longueuil d'ArcelorMittal n'avait plus le choix : elle devait changer son four de réchauffe de billettes pour assurer sa survie. Une initiative de 23 millions de dollars qui lui permet d'augmenter sa production tout en réduisant sa consommation de gaz naturel de 20 %. Et ce n'est pas fini.

Non seulement l'ancien four rendait les opérations difficiles à cause de ses températures trop élevées, mais la décrépitude de la fondation et de ses structures a causé, au fil des années, plusieurs arrêts de travail onéreux.

André Gévry, chef de service chez ArcelorMittal, souligne que la performance énergétique de l'ancien four (1,89 gigajoule/tonne) n'était plus concurrentielle avec la consommation des fours modernes qui oscillent autour de 1,35 GJ/T. Désuet, ce dernier ne pouvait produire plus de 90 tonnes par heure alors que le laminoir détenait une capacité de production de 120 t/h.

Non seulement le projet permet-il d'augmenter la quantité de billettes traitées de 14 %, mais il permet de réduire la consommation énergétique annuelle de gaz naturel de 20,7 %. Les réductions de gaz à effet de serre (GES) ont été de 6 557 tonnes au cours de la dernière année.

Impact social

Et ce n'est qu'un début. ArcelorMittal estime pouvoir réduire la consommation énergétique de 33 % une fois que l'optimisation aura été atteinte, pour une réduction de 10 450 tonnes par année de GES. Pour le reste, le gaz naturel permet d'atteindre les objectifs environnementaux imposés.

La fermeture de l'ancien four a permis au géant mondial de la sidérurgie de réduire de 50 % ses pertes d'huile hydraulique pour l'ensemble du laminoir. Déjà, l'entreprise a implanté un système de recirculation et de refroidissement de l'eau utilisé pour refroidir les différents composants du four, ce qui réduit les besoins en apport d'eau brute du fleuve. Cette installation est entrée en service en octobre 2013. Elle a permis de réduire la consommation d'eau brute de 270 gallons par minute.

Mais au-delà de la consommation d'énergie et de la réduction des émissions, il y a l'impact social. «ArcelorMittal est présente aux quatre coins de la planète. Savoir qu'on investit 23 M$ indique qu'il n'est pas question de fermer les portes de l'usine de sitôt», dit-il, en soulignant que cela a rassuré les quelque 170 employés.

En changeant de four, «nous avons réglé un des goulots d'étranglement» dans la chaîne de production. André Gévry mentionne qu'en augmentant la capacité de production de billettes, on pourra améliorer la production dans d'autres secteurs, comme l'empilage et l'emballage. Mais l'amélioration des équipements de ces sections ne sera pas aussi onéreuse que le four. «Nous parlons ici de quelques millions de dollars», dit-il.

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