Le prix du brut a aussi chuté en réaction à une hausse surprise des inventaires américains au cours de la dernière semaine.
Les réserves du Département américain de l’Énergie ont augmenté de 4,3 millions de barils à 294,5 millions pour la semaine terminée le 26 septembre, alors que les analystes sondés par Bloomberg anticipaient une hausse de 2,75 millions de barils.
Des craintes sur la chute de la demande de pétrole et d’essence font bouger les spéculateurs davantage que les prévisions de réussite des législateurs américains dans l’adoption d'un plan de sauvetage des banques révisé.
La baisse de la demande américaine «ne sera pas neutralisée par le vote des législateurs en faveur de l’achat des actifs toxiques des banques», a précisé au Globe and Mail, Olivier Jakob de Petromatrix en Suisse.
Le prix du baril avait perdu 10,52 dollars américains, passant à 96,37 dollars le 29 septembre. Une semaine plus tôt, le prix avait monté de 16%.
Selon Bloomberg, «ces variations ont accru la volatilité à son plus haut niveau depuis la première guerre du Golfe en 1991». «Nous sommes passés d’un gain record à une chute presque record à l’intérieur d’une semaine», a déclaré à Bloomberg, Peter Beutel, président du consultant en Énergie Cameron Hanover.
Le brut Brent pour livraison en novembre a perdu 2,01 dollars, ou 2,1%, à 96,16 dollars américains le baril à Londres.
Baisse du pétrole à 97$ US
Publié le 01/10/2008 à 00:00
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