ArcelorMittal forme les jeunes

Publié le 07/12/2013 à 00:00

ArcelorMittal forme les jeunes

Publié le 07/12/2013 à 00:00

De 15 à 18 % : c'est la proportion de sa main-d'oeuvre qu'ArcelorMittal devra renouveler cette année. Pas une mince affaire, quand on sait que le géant de l'acier emploie près de 1 500 personnes au Québec.

«Quinze postes sont à combler au niveau de la production et de l'entretien, ainsi qu'une dizaine de postes de cadre», dit Michel Rousseau, directeur des ressources humaines du groupe. Les perspectives de recrutement chez ArcelorMittal suivent les prévisions de l'industrie. Le Comité sectoriel de main-d'oeuvre de la métallurgie du Québec prévoit qu'environ 25 % de la main-d'oeuvre prendra sa retraite d'ici quatre à cinq ans. «C'est pourquoi l'enjeu de la formation demeure capital pour assurer notre productivité et former notre relève», dit M. Rousseau.

Le géant de l'acier, qui a des usines à Montréal et Contrecoeur, a commencé par renforcer ses partenariats locaux avec les écoles, les cégeps, les universités et les commissions scolaires. Mais il élargit sa zone de confort. «Nous allons de plus en plus loin, en nouant des relations avec l'Université Laval, l'Université de Sherbrooke, la Commission scolaire Marie-Victorin, en Montérégie, ou encore l'institut de formation Qualitech, aux Îles-de-la-Madeleine, afin de nous amener une nouvelle communauté de candidats potentiels pour nos emplois», glisse M. Rousseau.

Mais ces partenariats visent aussi à aboutir à la création de formations communes. Par exemple, un DEP en opération d'équipements de production, conçu spécialement pour le milieu de la métallurgie, a été mis en place avec la Commission scolaire de Sorel-Tracy. «En un an, cela nous a permis de nous faire connaître et d'accueillir 80 jeunes en stage», signale M. Rousseau.

Autres initiatives : des «brigades métal» formées de travailleurs de l'entreprise qui vont à la rencontre des élèves dans les écoles primaires en région.

Formation maison

ArcelorMittal a par ailleurs développé à l'interne des programmes d'apprentis destinés aux candidats électriciens ou mécaniciens. «Nous recrutons des étudiants ayant au moins un DEC en électricité ou un DEP en mécanique pour les former sur le terrain à nos postes», affirme Michel Rousseau.

La formation, qui dure d'un à trois ans en fonction de la spécialité, permet par exemple d'obtenir la certification de licence C (pour les électriciens hors construction). «Cette année, nous avons accueilli cinq apprentis en électricité, et le même nombre en mécanique», précise M. Rousseau.

Pour renforcer ses liens avec la communauté, ArcelorMittal participe également au CEFOR, une communauté d'échanges en formation mise sur pied par les acteurs de la métallurgie «pour partager leurs bons coups et trouver ensemble des solutions innovantes».

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