Reader's Digest se protège de ses créanciers pour une seconde fois en trois ans

Publié le 18/02/2013 à 06:50, mis à jour le 18/02/2013 à 06:56

Reader's Digest se protège de ses créanciers pour une seconde fois en trois ans

Publié le 18/02/2013 à 06:50, mis à jour le 18/02/2013 à 06:56

Par lesaffaires.com

Le magazine peine à surmonter les défis que vivent les publications imprimées aux États-Unis. Photo: Bloomberg

Le célèbre magazine Reader’s Digest a échoué dans sa tentative de relance.

Selon le Wall Street Journal, Reader’s Digest Association et six affiliés se sont placés sous la protection des créanciers (Chapter 11 aux États-Unis) dimanche soir pour la deuxième fois en trois ans et demi.

La société à capital fermé traîne un passif de 1,2 G$ US, tandis qu’elle possède des actifs de 1,1 G$ US, selon les informations fournies dans les documents remis au tribunal des faillites ( la US Bankruptcy Court) de White Plains, dans l’État de New York.

La direction de la publication a indiqué que plus de 70 % des porteurs d’obligations garanties ont accepté de convertir l’équivalent de 465 M$ US de titres de dette dans de nouveaux titres proposés dans le cadre d’un plan de restructuration qu’elle vise compléter d’ici six mois. Elle aurait également obtenu l’appui d’un groupe de créanciers à qui elle doit 105 M$ US.

«La procédure du Chapter 11 nous permettra de réduire notre dette de façon significative et de redéfinir nos activités en mettant l’accent sur ses publications les plus solides, qui ont montré une nouvelle vitalité dans la foulée de nos efforts de transformation», a dit le PDG de Reader’s Digest, Bog Guth, dans un communiqué.

Au moment d’écrire ces lignes, il était impossible de savoir si les activités canadiennes étaient touchées par le plan de restructuration. Les bureaux de l’édition québécoise, Sélection du Reader’s Digest, sont situés au centre-ville de Montréal.

En août dernier, LesAffaires.com rapportait qu’une douzaine d’emplois avaient été éliminés dans ses bureaux montréalais.

Les emplois perdus se concentrent du côté du marketing, et ces activités ont été rapatriées dans les bureaux new-yorkais de la maison mère, a confirmé l’entreprise.

« Il s’agit surtout de mise au point quant à nos activités, de consolider certains départements », nous avait alors dit Veronica Logue, porte-parole aux États-Unis pour Readers Digest, vers qui nous a redirigé la direction québécoise du magazine.

 

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