Arnaud Granata et Clodine Chartrand. Photo : courtoisie Infopresse
Bruno Gautier a quitté son poste de président et éditeur du groupe médiatique Infopresse pour le confier à Arnaud Granata, ex-vice-président et directeur des contenus, qui oeuvre en son sein depuis une dizaine d'années. Du coup, Clodine Chartrand, ex-directrice générale, va prendre en mains les fonctions de vice-présidente et chef des opérations.
«La relève a été amorcée il y a plus de 10 ans, explique M. Gautier, d’abord avec Arnaud, puis avec Clodine, qui a joint l’équipe il y a un an. Avec eux, et avec ceux qui la composent au quotidien, je suis convaincu que l’organisation est entre de bonnes mains. Je crois en leur potentiel de la pousser plus loin, de la faire évoluer, tout en continuant ce qui est en place.»
À noter que Bruno Gautier, qui a fondé Infopresse il y a de cela trente ans, va demeurer au conseil d'administration et actionnaire. Et que M. Granata et Mme Chartrand sont, eux aussi, actionnaires à présent.
«C'est un bel exemple de transmission d'entreprise, qui va permettre à Infopresse de garder son âme et de continuer à jouer son rôle unique de lien entre la créativité et les affaires», commente Patrick Pierra, stratège en contenu à Esprit de Marque et entrepreneur en média.
Arnaud Granata travaille chez Infopresse depuis 2006. Il occupait la vice-présidence et la direction des contenus depuis 2009. «Dans le monde des médias dans lequel nous évoluons, je suis très conscient des défis auxquels nous faisons face, dit-il. Ces dernières années, nous avons accéléré le développement de l'entreprise en diversifiant les plateformes et les produits. Je suis convaincu que la force première de notre média, c’est notre contenu, que nous allons préserver et développer dans les prochaines années.»
Clodine Chartrand était directrice générale depuis 2014 chez Infopresse. Elle a notamment travaillé auparavant dans le tourisme et le génie. «Infopresse est une entreprise créative et qui a toujours su se renouveler. De l’extérieur, c’est inspirant à voir. De l’intérieur, c’est stimulant à vivre», dit-elle.
La transaction a été possible grâce à la collaboration de Desjardins Capital de risque, de CCPME II et du Fonds relève Québec.
